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Facteurs atopiques non polliniques associés à l’asthme et à la rhinite à Yaoundé, Cameroun : étude cas-témoin - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.404 
E.W. Pefura-Yone 1, A.D. Balkissou 2, C.L. Mbele-Onana 3, J.R. Boulleys-Nana 3, P.I. Ndjeutcheu-Moualeu 3, E. Afane-Ze 3, C. Kuaban 3
1 FMSB, hôpital Jamot, université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun 
2 Hôpital Jamot, Yaoundé, Cameroun 
3 Institut supérieur de technologie médicale, Yaoundé, Cameroun 

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Résumé

Objectifs

Déterminer les facteurs de risque atopiques perannuels associés aux symptômes d’asthme ou de rhinite et la fraction de risque attribuable à l’atopie chez les adolescents à Yaoundé.

Méthodes

Les adolescents âgés de 10 à 19ans ont été inclus dans cette étude cas-témoin par échantillonnage stratifié à trois niveaux dans les établissements de Yaoundé. L’asthme était défini par les sifflements au cours les 12 derniers mois et la rhinite par la présence d’éternuements, d’obstruction nasale ou de rhinorrhée en dehors de la grippe et du rhume au cours des 12 derniers mois. La régression logistique a été utilisée pour rechercher les facteurs de risque associés à l’asthme et à la rhinite.

Résultats

Cinquante-trois adolescents avec sifflements et 122 adolescents avec rhinite ont été comparés respectivement à 150 et 156 témoins. En analyse multivariée, le sexe féminin [odds ratio (IC à 95 %) : 2,70 (1,28–5,73), p=0,009] et la sensibilisation aux acariens [3,55 (1,67–7,52), p=0,001] et particulièrement à Dermatophagoides pteronyssinus (DP) [5,29 (1,78–15,74), p=0,003] étaient les facteurs de risque de sifflements. Les facteurs de risque indépendants de la rhinite étaient la sensibilisation aux acariens [3,10 (1,66–5,76), p=0,001] et particulièrement celle à DP [2,61 (1,02–6,72), p=0,047] et à Blomia tropicalis [2,76 (1,19–6,39), p=0,018]. La fraction de risque attribuable à l’atopie aux acariens chez les siffleurs était de 29,8 % (23,5 %–36,1 %), et de 22,8 % (17 %–28,6 %) chez les rhinitiques.

Conclusion

La connaissance des facteurs allergéniques associés à l’asthme ou la rhinite devrait permettre d’optimiser la prise en charge de ces affections dans cette région.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A52-A53 - janvier 2015 Retour au numéro
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  • Sensibilisation cutanée aux acariens
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