Enquête sur la prescription d’omalizumab (Om) par des pneumologues français chez l’asthmatique sévère âgé (ASA) - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Selon l’étude PAX, les patients sous Om sont plus jeunes que les patients non traités. Le but de ce travail est de comprendre les facteurs de non-prescription de l’Om chez l’ASA (≥65ans).
Méthode |
Recrutement par questionnaire en ligne de 68 pneumologues français hospitaliers et libéraux prescripteurs d’Om. L’analyse statistique univariée, puis en régression stepwise compare les patients avec (n=109) et sans (n=66) Om.
Résultats |
Cent soixante-quinze patients d’âge moyen (écart-type) 69,6 (4,1) et d’IMC moyen de 26,5 (4,4) ont été identifiés. En analyse univariée (p<0,10), les patients sans Om sont plus isolés socialement, ont une activité physique faible, un handicap moteur plus important, une qualité de vie moindre. Ils fument, ont plus de symptômes nocturnes, de consultations en urgence, d’exacerbations et de comorbidités (syndrome anxio-dépressif, insuffisance cardiaque). Ils utilisent plus de bêta-agonistes par voie inhalée, d’anticholinergiques de courte et longue durée d’action (AC-LA), d’antileucotriènes et de corticoïdes oraux (CO) en cures courtes l’année précédente malgré un VEMS plus élevé. En régression stepwise (odds ratio : OR [intervalle de confiance]), les patients sans Om souffrent plus d’insuffisance cardiaque : OR=2,27 [1,07–4,83], prennent plus d’AC-LA : OR=3,98 [1,37–11,62], et ont plus de 3 cures courtes de CO : OR=4,07 [1,33–12,42].
Conclusion |
L’Om, qui ne présente pas de contre-indication liée à l’âge, est moins prescrit par les pneumologues chez les ASA insuffisant cardiaques avec un probable overlap-syndrome et traités par cures courtes répétées de CO.
(Enquête réalisée avec le soutien de Novartis).
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