Décrire les caractéristiques de l’asthme allergique aux acariens, selon GINA 2012, de patients adultes vus en pratique courante et débutant une immunothérapie allergénique (ITA), à partir de l’analyse d’un sous-groupe d’ANTARES.
ANTARES est une étude épidémiologique, observationnelle, transversale réalisée en France d’octobre 2013 à mars 2014 grâce à un échantillon représentatif de médecins compétents en allergologie. Le médecin complétait un cahier de données et le patient renseignait un auto-questionnaire. Tout patient de plus de 5ans ayant une rhinite allergique (RA) aux acariens avérée, n’ayant pas reçu d’ITA dans les 12mois précédents, était éligible.
Parmi les 1589 patients inclus par 195 médecins, 613 avaient un asthme associé à leur RA. Un sous-groupe de 274 patients adultes (âge médian 32ans ; 62 % femmes) débutaient une ITA. Ils avaient une RA datant de 8,6ans (±9,4) avec un score de symptômes de rhinite de 8,4 (±2,4)/12 ; 61,6 % avaient une conjonctivite et 68,2 % étaient polysensibilisés. Selon GINA, 58,5 % des patients étaient contrôlés, 32,1 % partiellement contrôlés et 9,4 % non contrôlés. Les scores ACQ étaient<1 (37,4 %), entre 1 et 1,5 (19,3 %) et>1,5 (43,3 %). L’asthme était léger à modéré dans 93 % des cas et la répartition des patients en paliers de traitement 1, 2, 3 et 4 était de 38,9 %, 23 %, 30,6 % et 7,2 % respectivement.
L’allergie respiratoire aux acariens prise en charge par un médecin compétent en allergologie se traduit par un tableau clinique associant rhinite et asthme dans environ 40 % des cas. Plus de 40 % de ces asthmes sont insuffisamment contrôlés lors de la décision d’instauration d’ITA.
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Publié par Elsevier Masson SAS.