Influence des allergènes sur la sévérité de l’asthme - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
La charge allergénique environnementale accrue est à l’origine de l’augmentation de l’incidence de l’asthme qui pose actuellement un problème de santé publique.
But |
Étudier l’influence des différents allergènes sur la sévérité de l’asthme allergique.
Méthodologie |
Étude rétrospective de 1132 dossiers de patients porteurs d’asthme allergique suivis dans le service de pneumologie et d’allergologie au CHU de Monastir. Le diagnostic de l’allergie a été basé sur la positivité des tests cutanées allergologiques et/ou des Immunoglobulines IgE spécifiques.
Résultats |
L’âge moyen des patients a été de 27+12,5ans avec une légère prédominance féminine (56,7 %). Les pneumallergènes identifiés ont été les acariens (91,2 %), les pollens (22,8 %), les phanères des animaux (12 %), les blattes (4,9 %) et les moisissures (3,7 %). 28,4 % des cas d’asthme ont été polysensibilité.
Les spirométries pratiquées chez 1024 patients ont identifié un trouble ventilatoire obstructif dans 26,4 % des cas. La classification de l’asthme selon la sévérité à conclu à un asthme intermittent à persistant léger dans 87,1 % des cas et persistant modéré à sévère dans 12,9 % des cas. L’étude de la sévérité de l’asthme en fonction des allergènes a conclu que l’asthme aux phanères des animaux est plus sévère (modéré à sévère dans 20 % des cas) et associé plus fréquemment à un trouble ventilatoire obstructif (35,9 % des cas comparativement aux autres allergènes).
Conclusion |
La sensibilisation aux phanères des animaux paraît être associée à un asthme plus sévère. Les mesures d’éviction pourraient améliorer les symptômes de l’asthme.
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