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Faisabilité de la spirométrie de dépistage de la BPCO en soins primaires - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.484 
L. Bunge 1, A. Izadifar 2, D. Baruch 1, L. Plantier 3, A. Brescon 1, C. Peturaud 1, B. Crestani 3, N. Roche 4
1 Département de médecine générale Paris Diderot, Paris, France 
2 Département de pneumologie CCN, Saint-Denis, France 
3 CHU Bichat, Paris, France 
4 CHU Cochin, Paris, France 

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Résumé

La spirométrie de dépistage en soins primaires permettrait une meilleure prise en charge de la BPCO. L’objectif de cette étude prospective est d’en évaluer la faisabilité après une formation courte délivrée à 4 internes de médecine générale (IMG). Les 4 IMG ont une formation théorique au CHU Bichât et une formation pratique dans un cabinet libéral de pneumologie. De 11/2013 à 04/2014, il a été proposé à tous les fumeurs de plus de 35ans consultant leur MG une spirométrie gratuite au cours d’un 2e rendez-vous. La spirométrie consistait à effectuer au moins une CVL et une CVF selon les critères d’acceptabilité ATS/ERS. Ces spirométries ont été relues en insu par un pneumologue évaluateur indépendant (PE). Des 184 patients éligibles, 89 % ont accepté de participer et 66 % (108) sont venus au 2e RDV. Il s’agissait de patients de 47ans en moyenne, 69 % d’hommes, 22P/A de tabac, 20 % ayant l’AME ou la CMU. Cinquante-trois pour cent décrivaient au moins un symptôme de BPCO. En moyenne 4,4 CDV sont réalisées par patient, en 19minutes. 22 % ont eu un test de réversibilité. Le PE évaluait la qualité des spirométries comme bonne dans 72 %, moyenne dans 20 % et mauvaise dans 8 % des cas. Le coefficient Kappa de concordance de l’évaluation de la qualité des tests était de 0,5439, les IMG étant plus sévères dans leur évaluation. Quatre-vingt-onze pour cent des tests étaient bien interprétés. Le coefficient Kappa de concordance de l’interprétation était de 0,9325. Ces tests ont permis de dépister 18 % de TVO et 3 % de déficit ventilatoire non obstructif. Une formation courte à la spirométrie permet aux médecins traitants de réaliser des dépistages de la BPCO. Un « tutorat » par un pneumologue correspondant permettrait de redresser les erreurs pour les 20 premiers malades.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A75-A76 - janvier 2015 Retour au numéro
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