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Bénéfices de la corticothérapie pour le traitement des pneumopathies induites par l’immunothérapie - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.245 
S. Dolidon 1, C. Caramella 2, A. Seferian 3, J.M. Michot 4, A.L. Voisin 5, S. Champiat 4, P. Gazengel 1, A. Hanna 1, P. Pradere 1, F.X. Danlos 4, O. Lambotte 6, A. Marabelle 4, J. Le Pavec 1,
1 Service de transplantation, Le Plessis-Robinson, France 
2 Service de radiologie, Le Plessis-Robinson, France 
3 Service de pneumologie, Le Kremlin-Bicêtre, France 
4 DITEP, Villejuif, France 
5 Pharmacovigilance, Villejuif, France 
6 Service de médecine interne, Le Kremlin-Bicêtre, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La toxicité pulmonaire touche 3 à 7% des patients traités par immunothérapie et le traitement repose classiquement sur l’utilisation d’une corticothérapie orale. Toutefois, il existe peu de données détaillées portant sur les bénéfices de ce traitement.

Méthodes

Étude monocentrique rétrospective de patients traités par Ac anti-PD1 ou anti-PD-L1 avec toxicité pulmonaire ≥grade2. Description des données cliniques, fonctionnelles et scanographiques avant/après corticothérapie.

Résultats

Entre novembre 2016 et octobre 2019, 26 patients traités par immunothérapies ont présenté une toxicité pulmonaire de grade ≥2 justifiant une corticothérapie orale. Parmi eux, 16 (62%) étaient des hommes et l’âge médian était de 65 [58–73] ans. Soixante-seize pour cent étaient exposés à un tabagisme. Les cancers faisant porter l’indication d’immunothérapie étaient principalement pulmonaires et mélanomes métastatiques dans 11 (42%) et 6 (22%) des cas respectivement. La nature de l’immunothérapie était un anti-PD1 en monothérapie dans 17 (65%). Les grades de toxicité étaient 2, 3 et 4 dans 22 (86%), 2 (7%) et 2 (7%), respectivement avec un délai moyen de survenue de 3,8 [2,4–8,4] après l’institution de l’immunothérapie. Les motifs scanographiques dominants étaient consolidation, n=12 (46%), verre dépoli, n=6 (23%) et infiltrats non spécifiques, n=8 (31%). La dose médiane de corticothérapie était de 0,75 [0,5–1] mg/kg/j pour une durée médiane de 74 [51–150] jours. L’évaluation de la réponse au traitement montrait une résolution dans 12 (46%) cas, une amélioration dans 11 (42%) cas, une stabilité dans 1 (4%) cas et une aggravation chez 2 (8%) patients. Les données principales des épreuves fonctionnelles respiratoires montraient les évolutions suivantes : CVF passant de 3090±660mL à 3208±1079mL (p=0,28) et DLCO passant de 54±14% à 63±17% (p=0,03). Les plus grands bénéfices d’amélioration des paramètres respiratoires étaient observés dans la population des patients avec consolidation (p=0,007). Une reprise du traitement était réalisée chez 8 (32%) des patients, émaillée d’une récidive de toxicité dans 1 (12%) cas.

Conclusion

Le traitement des toxicités pulmonaires d’immunothérapie s’accompagne dans la grande majorité des cas d’une résolution ou d’une amélioration de l’atteinte. La DLCO apparaît être un outil pertinent de suivi. Les patients avec consolidation au scanner semblent les plus répondeurs au traitement, soulevant la question d’un raccourcissement de la durée du traitement dans ce sous-groupe.

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Vol 13 - N° 1

P. 118 - janvier 2021 Regresar al número
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