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Impact de la maladie du COVID-19 sur la santé mentale du personnel hospitalier tunisien - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.307 
M.M. Hamoudi , R. Gargouri, N. Bahloul, N. Kallel, A. Kotti, W. Ketata, W. Feki, I. Yangui, H. Ayadi, S. Kammoun
 Pneumologie-allergologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La pandémie du COVID-19 s’est déclarée dans le monde depuis la fin de l’année 2019 jusqu’à présent. Le caractère nouveau du virus, la particularité et parfois la gravité des tableaux cliniques font de sa prise en charge par le personnel de santé, un défi coûteux tant sur le plan physique que mental.

But

Étudier l’impact de la prise en charge des malades COVID 19 sur la santé mentale du personnel de l’hôpital.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée au mois de septembre 2020 au CHU Hedi Chaker à Sfax. Un questionnaire auto-administré a été distribué aux personnels, suivi par un calcul de la probabilité de l’anxiété et de dépression moyennant le score HAD.

Résultats

Il s’agissait de vingt travailleurs dans le CHU Hedi Chaker, dont 30 % qui exerçaient au centre dédié aux cas confirmés de COVID-19, 70 % qui exerçaient au service de pneumologie. La majorité des répondeurs à l’enquête étaient des femmes (n=20). La tranche d’âge la plus fréquente était de moins de quarante ans. La moitié des répondeurs étaient des résidents en médecine. Un confinement lors de la première vague du COVID-19 était fait par 6 personnels. Un seul cas avait un proche qui était atteint du COVID-19. Une inquiétude par rapport à la capacité physique et mentale pour affronter la 2e vague était manifestée par 55 % des participants. Soixante-dix pour cent des travailleurs avaient subi des pressions familiales pour quitter leur poste à risque. La peur de la mort était avouée par 75 % d’entre eux. Une anxiété certaine était notée dans 45 %. Et une dépression certaine était notée dans 15 %.

Conclusion

La maladie due au virus du COVID-19 est un nouveau fléau mondial dont le danger dépasse largement le côté physique et financier. Il est source d’épuisement mental pour le personnel hospitalier notamment dans les pays émergents.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 145 - janvier 2021 Regresar al número
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