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Les pneumopathies infiltrantes diffuses associées aux connectivites - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.431 
C. Farissi  : Résidente, N. Zaghba : Professeur, H. Benjelloun : Professeur, N. Yassine : Professeur
 Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le diagnostic de pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) associées aux connectivites est difficile. Les manifestations cliniques extrapulmonaires orientent le clinicien.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective étalée sur 3 ans, portant sur 78 cas PID associée à une connectivite, colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Résultats

La moyenne d’âge de nos patients était de 52 ans (28 à 68 ans). Il s’agit de 60 femmes et 18 hommes. Le délai moyen de diagnostic de la PID était de 11 mois. Les circonstances de découverte de la PID étaient dominées par la dyspnée chez 54 cas, la toux sèche chez 46 cas et syndrome bronchique chez 25 cas, hémoptysie chez 24 cas, et douleur thoracique chez 20 cas. Et la découverte était fortuite chez 5 cas soit 6 %. L’examen thorax a révélé des râles crépitants chez 58 cas soit 74 %. Le signe scanographique élémentaire le plus fréquent était syndrome interstitiel fait d’un infiltrat réticulo-micronodulaires et nodulaires diffus et bilatéraux chez 48 cas soit 61 %, l’épaississement des septums interlobulaires et/ou intralobulaires notait chez 54 cas soit 69 %, le verre dépoli dans 24 cas soit 30 %, un rayon de miel dans 15 cas soit 19 %, une atteinte alvéolo-intertielle chez 14 cas soit 18 % et des adénopathies médiastinales dans 10 cas soit 12 %. La bronchoscopie a été faite chez tous les patients et a montré un aspect normal chez 15 cas soit 19 %, un état inflammatoire chez 48 cas soit 61 %, un épaississement des éperons chez 25 cas soit 32 %, et des granulations chez 9 cas soit 9 %. Le lavage bronchoalvéolaire ; réalisé chez tous les patients ; a montré une formule cellulaire à prédominance macrophagique chez 55 cas soit 70 %, à prédominance éosinophile chez 15 cas soit 19 % et à prédominance lymphocytaire chez 8 cas soit 10 %. Les manifestations extrapulmonaires associées étaient une atteinte articulaire chez 62 cas soit 79 % et un syndrome sec chez 46 cas soit 58 % et œil rouge chez 17 cas soit 21 % et un syndrome raynaud 3 cas soit 4 %. Les connectivites ont été confirmées par le bilan immunologique et étaient réparties comme suit : polyarthrite rhumatoïde chez 28 cas, lupus érythémateux systémique chez 25 cas, sclérodermie chez 19 cas et syndrome de Gougerot–Sjögren chez 6 cas.

Conclusion

Le tableau des PID associées aux connectivites est très hétérogène. Une approche clinique et scanographique, basée notamment sur l’analyse des signes prédominants, guide le clinicien dans le diagnostic des connectivites.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 197 - janvier 2021 Regresar al número
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