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Impact cardiorespiratoire de l’infection à SARS-CoV-2 : données à 3 mois - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.441 
M. Riou 1, , E. Chatron 1, C. Marcot 1, I. Enache 2, C. Pistea 2, S. Talha 2, R. Kessler 1, F. De Blay 1, A. Charloux 2, B. Geny 2
1 Service de pneumologie, nouvel hôpital civil, les hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 
2 Service de physiologie, nouvel hôpital civil, les hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les données concernant l’impact respiratoire des patients ayant présenté une infection à SARS-CoV-2 sont très limitées. Dans ce contexte, un suivi cardiorespiratoire de patients hospitalisés pour une infection à SARS-CoV-2, 3 mois après leur sortie d’hospitalisation a été réalisé au sein des services de pneumologie et physiologie des hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Méthodes

Les patients ont été classés en 3 groupes selon la sévérité initiale : léger à modéré (absence de mise en place d’une oxygénothérapie ou pO2>60mmHg avec des débits d’oxygène inférieurs à 3 L/min), sévère (mise en place d’une oxygénothérapie comprise entre 3 et 6 L/min avec pO2>60mmHg) et très sévère (oxygénothérapie supérieure à 6 L/min et/ou un séjour en réanimation). Lors du suivi à 3 mois, chaque patient a bénéficié d’une pléthysmographie avec mesure de la DLCO, d’un test de marche de 6minutes, d’un scanner thoracique, d’une évaluation de la force des muscles respiratoires (PImax et PEmax) et périphériques (dynamométrie) et d’une échocardiographie.

Résultats

Actuellement, 42 patients ont bénéficié de ce suivi, majoritairement des hommes (81 %), de 62 ans d’âge médian (51–67). Les principales comorbidités étaient un diabète (38 %), une hypertension artérielle (57 %), une obésité (36 %), une insuffisance rénale chronique (12 %), un syndrome d’apnées du sommeil (26 %) et un asthme (16 %). Selon les 3 groupes de sévérité définis lors de l’hospitalisation initiale, 24 patients ont présenté une forme très sévère, 9 patients une forme sévère et 9 patients une forme légère de la maladie. La durée médiane de l’hospitalisation initiale était de 20jours (12–35). Lors de la réévaluation à 3 mois, 64 % des patients ont signalé une dyspnée persistante. Aucun patient n’était traité par oxygénothérapie. La spO2 moyenne était de 97 % en air ambiant. La distance médiane parcourue au test de marche de 6minutes était de 448 mètres (335–513). Cinquante-cinq pour cent des patients présentaient des images séquellaires au scanner thoracique avec une atteinte parenchymateuse minime (<10 %) pour 50 % d’entre eux. Trente-six pour cent présentaient un trouble ventilatoire restrictif avec une DLCO inférieure à 80 %. La CVF médiane était de 96 % (84–109). Quatre patients avaient des mesures de PI/PEmax très abaissées. Aucun patient ne présentait de signes en faveur d’une hypertension pulmonaire à l’échocardiographie.

Conclusion

Ces données soulignent l’importance d’une réévaluation pneumologique des patients hospitalisés pour une infection à SARS-CoV-2.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 201-202 - janvier 2021 Regresar al número
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