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Perception du port de masque de protection par la population du sud du Maroc durant la pandémie à COVID-19 - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.442 
F. Bounoua , H. Serhane, L. Lahlou, H. Moubachir
 Faculté de médecine et de pharmacie d’Agadir (FMPA), université Ibn Zohr (UIZ), Agadir, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

En décembre 2019, l’apparition de plusieurs cas de pneumonie atypique dans la province de Hubei en Chine a conduit à l’identification d’un nouveau corona-virus, appelé SARS-CoV-2 (COVID-19). Au Maroc, après la déclaration du premier cas confirmé de COVID-19, le 2 mars 2020, plusieurs mesures ont été mises en place pour limiter la propagation du virus, dont l’utilisation des masques faciaux qui visent à limiter les projections. L’objectif de notre travail est d’évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques de la population générale du sud du Maroc et de décrire sa perception au port de masque.

Méthodes

Une enquête transversale a été menée par l’administration d’un questionnaire envoyé en ligne sur les réseaux sociaux destiné à la population du sud du Maroc.

Résultats

Parmi les 558 participants, 58,2 % étaient des hommes. L’âge moyen était de 37,5±11,17 ans. La proportion des travailleurs dans le domaine de la santé était de 10,4 % et 19,7 % travaillaient dans le domaine de l’enseignement. La prévalence du port de masque était de 97,8 %, et les principaux raisons du non-port de masque étaient la non-disponibilité dans 32,2 % et l’inconfort dans 22 %. Dans notre étude : seulement 32,3 % (n=180) désinfectaient leurs mains avec la solution hydro-alcoolique avant de porter le masque, 69,2 % mettaient le masque d’une manière à recouvrir le nez la bouche et le menton, 22,4 % plaçaient le masque sous le menton ou sur le front de temps en temps, 10,9 % enlevaient le masque lorsqu’il devient humide ou souillé et 36,9 % l’enlevaient après la durée d’utilisation recommandée. La perception du port de masque était culturellement différente en fonction des régions : au sein de la population « arabo-amazigh » les gens se sentaient protégés en portant le masque et le considéraient comme une bonne habitude. D’autres n’osaient pas le porter, car c’est inhabituel dans leur conception. Les participants des villes sahariennes pensaient que le port de masque est presque la même chose que le « NIKAB » ou « L’TAM » qu’ils mettaient pour se protéger du soleil et du sable. Une autre catégorie de la population pensait que le port de masque est inutile et inefficace vue que le but du port de masque est commercial.

Conclusion

À la lumière de cette étude, nous avons constaté l’importance du port de masque et la méconnaissance vis-à-vis son utilisation d’où l’intérêt de mener plus des compagnes de sensibilisation sur ce sujet.

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Vol 13 - N° 1

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