Résultats d’efficacité, de tolérance et biomarqueurs prédictifs pour une phase II multicentrique non comparative d’atezolizumab (MPDL3280A) chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules, localement avancé ou métastatique, PD-L1+ (BIRCH) - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
Atézolizumab (atézo, MPDL3280A) a présenté des taux de réponse objective (ORR) et de survie globale (SG) prometteurs dans le CBNPC corrélés au taux d’expression de PD-L1 par les cellules immunitaires infiltrant la tumeur (CI) et les cellules tumorales (CT) (Fig. 1).
Méthodes |
BIRCH est une étude de phase II à un bras d’atézo en 1re ligne (1L) ou plus (2L/3L +) chez des patients (pts) avec CBNPC PD-L1+ IIIB/IV ou récidivant, sans métastases cérébrales actives. Pts 1L (cohorte C1) chimio-naïfs ; pts 2L et 3L+ (C2 et C3) progressant sous traitement à base de platine.
Évaluation centralisée de l’expression de PD-L1 par IHC (test SP142). Seuls les pts exprimant PDL-1 au plus haut niveau (TC2/3 or IC2/3) étaient inclus. Critère principal : taux réponse objective (ORR–RECIST v1.1) revu par comité d’évaluation indépendant (IRC) pour les sous-groupes définis. Critères secondaires : durée de réponse (DR), survie sans progression (SSP) par IRC et investigateurs (INV), ORR par INV, survie globale (SG) et tolérance.
Résultats |
Six cent soixante-sept patients avec CBNPC PD-L1+ TC2/3 ou IC2/3 inclus et 659 évaluables. Âge médian 64ans, ECOG PS 0 (35 %), CBNPC épidermoïde (28 %) ; 17 % non-fumeurs.
Critère principal atteint dans tous les sous-groupes prédéfinis. ORR par cohorte présentés Tableau 1. À 6 mois de suivi>61 % des réponses maintenues. Durée médiane du traitement : 4,2 mois (0–15). Trente-huit pour cent des patients avec EI de grade 3-4 et 11 % avec EI de grade 3-4 lié au traitement. EI les plus fréquents liés au traitement : fatigue (18 %) et nausées (10 %). Àrrêt du traitement pour EI chez 6 % des patients (0,6 % pour pneumonie, 0,5 % pour pneumopathie) et un EI de grade 5 lié au traitement.
Conclusion |
BIRCH a démontré une efficacité cliniquement significative en monothérapie chez des pts PD-L1+ présentant un CBNPC avancé, sans toxicité inattendue. Ces résultats, avec d’autres données d’atezo dans le CBNPC, indiquent que l’expression de PD-L1 peut permettre d’identifier des pts susceptibles de bénéficier d’un traitement par atezo.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.