Le suivi thérapeutique pharmacologique est utilisé pour optimiser le dosage et par conséquent une optimisation du bénéfice thérapeutique tout en minimisant la toxicité.
Nous rapportons quatre cas cliniques objectivant l’intérêt du dosage sérique dans le suivi des patients ayant présenté un retard de négativation des examens directs et/ou cultures des expectorations au cours de leurs évolutions.
Premier cas, âgée de 15 ans. Suivie pour TPM+. Antibacillaire démarré. BK fin traitement(+). Culture de BK+antibiogramme : sensibilité à R et H. Génotype MTB DR plus : sensibilité à la R et H. Le dosage sérique des antibacillaires : rifampicine à 2,9mg d’où adaptation de la rifampicine. Une rifampécinémie correcte, obtenue avec rifampicine à 15mg/kg/j. Évolution favorable. 2e cas, 42ans, suivie pour pneumothorax tuberculeux. BK après 4 mois (+). PCR XPERTMTB/RIF absence de résistance à la rifampicine. Dosage sérique : rifampicine à 4,8mg. La normalisation de la rifampicinèmie obtenue à 14,42mg/kg/j de la rifampicine. Bonne évolution. 3e cas, 18ans. Suivie pour une TPM(–) sous antibacillaire. Trois mois après, aggravation radio-clinique. BK fin traitement. Culture positive. Pas de résistance. INHémie, rifampicinémie basses d’où l’augmentation de leurs doses. L’évolution favorable. 4e cas, 76 ans, suivi pour TPM+. Positivité des BK au 4 mois. Pas de résistances. Le dosage sérique : sous-dosage de la rifampicine, normalisation de la rifampécinémie. Évolution amélioration.
Le dosage sérique permet au clinicien de prendre des décisions éclairées en ce qui concerne l’ajustement rapide de la thérapie médicamenteuse.
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Publié par Elsevier Masson SAS.