S'abonner

Épidémiologie des tuberculoses extrapulmonaires dans la wilaya d’Oran - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.529 
A. Ouardi 1, , H. Deharib 2, Y. Gheziel 3, Y. Berrabah 1
1 Faculté de médecine, Oran, Algérie 
2 Direction de la santé, Oran, Algérie 
3 Laboratoire de Wilaya, Oran, Algérie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les TEP sont en constante augmentation ces dernières années dans la wilaya d’Oran posant des problèmes de diagnostic (sur- ou sous-estimation) et de suivi.

Méthodes

Analyse des registres de déclaration obligatoire des tuberculoses sur deux années (2013 et 2014) des neuf services contre la tuberculose et les maladies respiratoires (SCTMR) implantés dans cette ville. Sur les fiches de déclaration nominatives sont consignés, la localisation, les critères de diagnostic, le début du traitement et le résultat du suivi.

Résultats

Les TEP représentaient 42 % du nombre total des tuberculoses toute forme confondue (TTF) en 2013 soit 595 TEP/1423 TTF et 45 % en 2014 (653 TEP/1446 TTF), trois services ont enregistré des taux dépassant les 50 %. Prédominance féminine a 60 % et 62 % sur les deux ans. La localisation ganglionnaire était la plus fréquente (46,7 %) des TEP, suivie de la pleurale (31,8 %), ostéoarticulaire (4,8 %), urogénitale (1,6 %), méningée (1,4 %) et autres localisations (14 %). Les critères de diagnostic de certitude (bactériologiques ou anatomo-histologiques) variaient selon les localisations. Le pourcentage des TEP non prouvées était de 16 % pour les ganglionnaires, 46 % pour les pleurales, 45 % pour les ostéoarticulaires et 10 % des urogénitales. Ce taux des cas diagnostiqués uniquement sur des critères de présomption (clinique et imagerie, IDR à la tuberculine, cytologie) dépassait les 70 % dans trois SCTMR. Aucun patient n’a bénéficié d’un test au quantiféron.

Conclusion

Le diagnostic des TEP nécessite parfois le recours a des techniques invasives et une concertation avec le spécialiste de l’organe concerné. Une meilleure approche reste à définir pour améliorer le diagnostic l’intégration des outils diagnostiques tels que la pleuroscopie, les biopsies guidées, la médiastinoscopie, etc., pourra certainement contribuer à la confirmation de ces formes de tuberculose.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A239-A240 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Tuberculose pleurale de l’enfant : à propos de 31 cas
  • S. Khatib, S. Hammi, H. Slimani, J. Benamour, J. Bourkadi
| Article suivant Article suivant
  • Abcès du poumon en milieu pneumologique africain
  • B. Kouassi, M. Ahui Brou, M. Koffi, C. Godé, K. Horo, A. Gnamba, K. Samaké, A. Koné