Modélisation de l’impact économique d’un dépistage organisé du cancer du poumon en France - 21/12/15
Résumé |
Introduction |
L’étude NLST a montré qu’un scanner faible dose annuel permettait de réduire la mortalité par cancer bronchique. En France, un groupe d’expert s’est prononcé en faveur de la réalisation d’un dépistage individuel. Toutefois, l’impact d’un dépistage organisé en France n’a jamais été obligatoire.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude de modélisation à partir des données démographiques de la population française et des données publiées. Les critères de sélection de la population étaient ceux de NLST. Un second modèle élargi aux 50–54 ans a été calculé. Plusieurs taux de participation ont été ensuite utilisés : 65, 45 et 32 %.
Résultats |
En fonction du modèle, la population éligible serait de 1 650 588 à 2 283 993 sujets. En fonction du modèle et du niveau de participation, le dépistage conduirait à diagnostiquer chaque année entre 3600 et 10 118 cancers de stades I à II. Le nombre respectif de faux positifs varierait de 5991 à 16 839 ; dont 1416 à 3981 pourraient subir une chirurgie « inutile ». Le dépistage coûterait entre 105 et 215 millions d’€ par an.
Conclusion |
La participation est un élément décisif de l’impact du dépistage du cancer bronchique. Ce dernier pourrait être financé par une augmentation minime du prix du tabac. Ce coût pourrait être supporté par une élévation de 0,05 à 0,10 € du prix du paquet de cigarette.
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