La sarcoïdose est une granulomatose systémique de cause inconnue. L’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) fait partie du bilan de routine de la sarcoïdose. Il est un outil important pour la décision thérapeutique et le suivi des patients.
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 30 cas de sarcoïdose sur une période de 10 ans entre 2006 et 2016.
Il s’agit de 25 femmes et 5 hommes, dont la moyenne d’âge est de 45 ans. Les circonstances de découverte sont respiratoires dans 70 %. La sarcoïdose est de type 0 (2 %), de type I (45 %), de type II (40 %), de type III (5 %) et de type IV (8 %). La signature histologique est obtenue par les biopsies bronchiques étagées (40 %), la biopsie ganglionnaire périphérique (65 %), les biopsies labiales (10 %) et les biopsies cutanées (2 %). Le diagnostic positif repose dans les autres cas sur la conjonction d’arguments radiocliniques et biologiques. L’exploration fonctionnelle respiratoire note un syndrome restrictif dans 25 %, un syndrome mixte dans 10 % des cas, elle est normale dans 35 % des cas. Nous avons retrouvé une obstruction bronchique périphérique sans syndrome obstructif associé dans 30 % des cas. Le retentissement fonctionnel respiratoire a conduit à démarrer la corticothérapie seule dans 30 % des cas avec une amélioration du VEMS et de la CVF dans 10 % des cas. L’abstention avec surveillance a été de mise dans 65 % des cas.
L’exploration fonctionnelle respiratoire reste un outil important pour évaluer le retentissement de la sarcoïdose, et un élément de surveillance pour la mise sous corticothérapie et évaluer ainsi son efficacité.
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Publié par Elsevier Masson SAS.