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Apport diagnostic du test de provocation bronchique par la métacholine (TPM) chez le sujet âgé - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.637 
A.A. Kabirou Amoussa 1, B. Arroyo 2, H. Metge 3, F. Rey 3, M.J. Del-Volgo 3, S. Delliaux 3, M. Gouitaa 4, C. Tummino 4, D. Charpin 4, F. Brégeon 3,
1 Centre hospitalo-universitaire Sylvanus Olympio et EFR hôpital Nord Marseille, Lomé, Togo 
2 Service des explorations fonctionnelles respiratoires, centre hospitalo-universitaire Nord, Marseille, France 
3 Service des explorations fonctionnelles respiratoires, Marseille, France 
4 Service clinique des bronches de l’allergie et du sommeil, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le diagnostic d’asthme est difficile chez le sujet âgé en raison des comorbidités cardiovasculaires et respiratoires aux symptômes souvent communs [1]. Le test de provocation bronchique par la métacholine (TPM) est fréquemment prescrit en cas de doute. Son apport diagnostique n’a que très peu été évalué dans cette population (Fig. 1).

Méthodes

Étude monocentrique rétrospective et prospective de janvier 2014 à juin 2016 dans le service des EFR de l’hôpital Nord AP–HM. Les critères d’inclusion étaient un âge de plus de 65 ans, un TPM effectué selon les standards ATS/ERS SPLF [2]. La positivité du test (TPM+) était retenue si : VEMS20 % de la mesure initiale et/ou triplement des résistances des voies aériennes.

Résultats

Cent cinquante-neuf sujets de plus de 65 ans (moyenne 70,5+4,8 ans, max. 84 ans) ont été retenus parmi 1 298 patients explorés et dont le TPM était interprétable : majoritairement des femmes (66 %), sans antécédent asthmatique (97 %), avec exposition tabagique (34 %). Le motif du test était principalement un symptôme clinique évocateur : toux (72 %), dyspnée (42 %), sibilants (27 %), liés à l’effort (32 %). Une rhinite était présente chez 63 sujets (39 %). Chez 48 patients pour qui une recherche d’atopie était pratiquée, 26 (54 %) étaient positifs. Sur les 159 sujets, 101 (64 %) avaient des EFR de base normales. La fonction respiratoire initiale est présentée dans la Fig. 1. Sur les 159 sujets, 77 patients étaient TPM+ (48 %), tous revus : 73/77 (95 %) ont été diagnostiqués asthme par le pneumologue dont 57 (78 %) ont reçu un traitement de fond. Parmi les 82 TPM– (52 %), 29 n’ont pas eu de suivi accessible. Pour les autres, 1 seul a été diagnostiqué asthme par le clinicien, 8 ont été diagnostiqués DDB, 2 BPCO, 3 SAOS, 2 cardiopathies, le reste était des diagnostics divers.

Conclusion

Chez le sujet âgé, la réalisation d’un TPM permet souvent de découvrir un asthme justifiant un traitement de fond.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A260-A261 - janvier 2017 Retour au numéro
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