L’allergie est une cause de plus en plus fréquente de recours aux soins. La rhinite allergique est définie cliniquement comme une maladie symptomatique du nez, déclenchée après exposition allergénique. Le diagnostic de la rhinite allergique est basé sur un ensemble d’éléments ; notamment un bilan allergologique approprié. La clinique d’un phénomène allergique n’est pas toujours évidente.
Étude descriptive au niveau du service hospitalier des urgences médicochirurgicales du CHU Mustapha Pacha. Le suivi de ces personnes s’est déroulé sur une période de deux années consécutives, du 1er avril 2013 jusqu’au 31 mars 2015 comparativement à notre étude publiée en 2009.
Vingt mille six cent six patients ont été reçus en consultation non programmée, pendant la période d’étude. Les symptômes respiratoires représentent 11.23 % des motifs de consultations. La toux était le principal motif de consultation avec 32 % des cas comme seul symptôme et de 65,4 % associé à un autre motif. Suivi par la gêne respiratoire (19 %) et la douleur thoracique 17 % des cas, éternuement 3,26 %, rhinorrhé 12.77 %, obstruction nasale 3,71 % des cas. Cent vingt-quatre tests cutanés ont été pratiqués parmi les patients présentant une rhinite avec ou sans signe respiratoire. Les acariens sont en première position avec 60 cas, suivi des graminées 17cas.
La gravité de certaines manifestations allergiques nécessite une bonne connaissance des facteurs de risque et de la faculté à développer une sensibilisation pour les allergènes de l’environnement, ceci dans le but de mettre en place une prise en charge de qualité.
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Publié par Elsevier Masson SAS.