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Connaissances, attitudes et pratiques des enseignants d’éducation physique et sportive sur l’asthme dans la ville de Ouagadougou - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.666 
G. Badoum , K. Boncoungou, G. Ouédraogo, A.R. Ouédraogo, M. Ouédraogo
 Service de pneumologie, Ouagadougou, Burkina Faso 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’asthme est une pathologie fréquente chez les enfants et les adolescents. Sa prévalence est donc élevée en milieu scolaire et plus particulièrement au cours de l’éducation physique et sportive (EPS) où l’exercice physique peut contribuer à augmenter la fréquence des cas de crise d’asthme. De ce point de vu, les enseignants d’EPS doivent, tout en dispensant une éducation physique normale à l’enfant asthmatique, pouvoir lui porter l’assistance appropriée en cas de crise. Cette étude vise à évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques des enseignants d’EPS sur l’asthme dans la ville de Ouagadougou.

Méthodes

Étude transversale de type descriptif portant sur 119 enseignants d’EPS en service dans les établissements secondaires de la ville de Ouagadougou. Un questionnaire auto-administré a permis de collecter les données.

Résultats

L’étude a révélé que 63,9 % des enseignants d’EPS de la ville de Ouagadougou ne savaient pas que l’exercice physique était un facteur pouvant déclencher l’asthme. L’essoufflement était le signe de la crise d’asthme le plus connu. Parmi les enseignants d’EPS 7,7 % ont répondu que l’élève asthmatique ne devrait pas pratiquer le sport à l’école pendant que 4,3 % considéraient le sport comme néfaste pour l’asthmatique. On note que 81 % des enseignants ont déjà assisté à une crise d’asthme durant leur cours. À cette occasion, 52 % d’entre eux ont recommandé à l’élève en crise de prendre un médicament tandis que 2,6 % recommandaient à l’élève de ne plus participer au cours d’EPS. Notre étude fait ressortir que 94 % des enseignants souhaiteraient être mieux informés sur l’asthme et le sport.

Conclusion

Les enseignants d’éducation physique et sportive ne sont pas suffisamment informés sur l’asthme. La formation continue par des méthodes adéquates devrait permettre de pallier à cette insuffisance.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A272 - janvier 2017 Retour au numéro
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