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Endocrinopathies et syndrome d’apnées obstructives du sommeil - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.717 
S. Zaidane , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est un problème de santé publique majeur, de par sa prévalence élevée mais surtout de sa morbidité et ses complications d’ordre cardiovasculaires et métaboliques.

Méthodes

Afin d’étudier les aspects épidémiologique, clinique, polygraphique et thérapeutique des malades suivis pour endocrinopathies adressés au service des maladies respiratoires pour suspicion de SAOS, nous proposons une étude rétrospective portant sur 141 patients.

Résultats

La moyenne d’âge était de 52,4 ans (extrêmes de 18 à 69 ans), il existe une nette prédominance féminine dans 75,6 % des cas. Dans les antécédents, on trouve une HTA dans 51,2 % des cas, un tabagisme actif dans 29,2 % des cas, une dyslipidémie dans 14,6 % des cas, une cardiopathie dans 24,3 % des cas, un reflux gastro-œsophagien dans 36,5 % des cas, un asthme et une rhinite dans sept cas chacun. Les endocrinopathies sont représentées par le diabète type 2 dans 73,1 % des cas suivi des dysthyroïdies dans 24,3 % des cas (dont 14,8 % d’hypothyroïdies, 8,5 % d’hyperthyroïdies et un cas de goitre multihétéronodulaire) et l’adénome hypophysaire dans 17 % des cas. Les manifestations nocturnes sont dominées par le ronflement nocturne dans 95,1 % des cas avec pauses respiratoires dans 68,2 % des cas, la nycturie a été retrouvée dans 60,9 % des cas. Les manifestations diurnes ont été représentées par l’hypersomnolence diurne dans 80,4 % des cas avec une moyenne du score d’Epworth de 11,2, la fatigabilité diurne dans 73,1 % des cas et les céphalées matinales dans 63,4 % des cas. L’examen clinique avait trouvé une obésité chez tous nos patients avec un IMC moyen de 30,7kg/m2, l’obésité était modérée dans 21 %, sévère dans 18,4 % et morbide dans 44,7 % des cas, la circonférence moyenne de l’abdomen a été de 115cm et 36cm celle du cou. Le diagnostic de SAOS a été confirmé chez 64,2 % des cas avec un IAH moyen de 14,5/H ; 32,1 % de nos patients ont été mis sous pression positive continue, 17,8 % sous mesures hygiénodiététiques, 18 patients ont été adressés en neurochirurgie pour chirurgie d’adénome hypophysaire.

Conclusion

Le SAOS reste une pathologie sous-diagnostiquée dans notre contexte, il doit être recherché systématiquement chez les patients à risque vu le retentissement en termes de morbidité et de mortalité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A290-A291 - janvier 2017 Retour au numéro
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