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Intérêt de la bronchoscopie dans les pneumopathies interstitielles diffuses - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.747 
F. Badri , H. Sajiai, S. Ait Batahar, H. Serhane, L. Amro
 CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltratives diffuses regroupent un ensemble de pathologies respiratoires de causes et de mécanismes variés dont le point en commun est la présence d’opacités infiltratives diffuses sur les images radiologiques. La confrontation des données radiocliniques aux résultats des prélèvements endoscopiques permet souvent de retenir un diagnostic et d’éviter ainsi la biopsie pulmonaire.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective allant de janvier 2014 à août 2016, incluant 72 patients ayant fait une bronchoscopie dans le cadre du bilan étiologique des pneumopathies interstitielles diffuses, colligés au service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech.

Résultats

La moyenne d’âge était de 51,7 ans (des extrêmes allant de 27 ans à 81 ans) avec une nette prédominance féminine à 61,1 % des cas. 83,3 % des patients ont fait une bronchoscopie souple avec LBA. L’aspect endoscopique montrait un état inflammatoire diffus dans 23 % des cas, des éperons épaissis dans 11 % des cas, alors qu’il était normal dans 66 % des cas. Les LBA réalisés chez 60 patients avaient mis en évidence une alvéolite lymphocytaire chez 37 patients, une alvéolite neutrophile chez 13 patients et une alvéolite panachée chez 5 patients. Les biopsies bronchiques étagées ont été faites chez 58 patients et elles étaient concluantes chez 17 patients. La bronchoscopie a permis une étude macroscopique de la muqueuse bronchique, la réalisation du LBA et les biopsies bronchiques, et en intégrant ces données au contexte clinique et radiologique, nous avons pu confirmer le diagnostic chez 41 patients : une sarcoïdose dans18 cas, une connectivite dans 9 cas, une alvéolite allergique extrinsèque dans 4 cas, une silicose dans 3 cas, une lymphangite carcinomateuse dans 3 cas et l’origine médicamenteuse et l’histiocytose langerhansienne dans 2 cas chacun.

Conclusion

La bronchoscopie est un outil majeur dans le diagnostic étiologique des PID. C’est un moyen peu invasif permettant souvent d’éviter la biopsie pulmonaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A303 - janvier 2017 Retour au numéro
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