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Traitement des hypertensions pulmonaires du groupe 3 - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.762 
W. Gaddar , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le traitement des hypertensions pulmonaires du groupe 3 repose essentiellement sur l’oxygénothérapie au long court voire la VNI en cas d’hypercapnie.

Méthodes

Nous proposons une étude rétrospective sur 54 cas d’hypertension pulmonaire suivis au service des maladies respiratoires du CHU Ibn-Rochd de Casablanca entre janvier 2009 et décembre 2015.

Résultats

La moyenne d’âge est de 60 ans avec prédominance masculine (61 %). Le tabagisme est présent dans 61 % des cas. Le maître symptôme est la dyspnée présente dans 98 % des cas. L’examen trouve un hippocratisme digital dans 52 % des cas. L’imagerie montre des poumons emphysémateux dans 18 % des cas. La spirométrie révèle un trouble ventilatoire mixte dans 41 % des cas. La gazométrie objective une insuffisance respiratoire type II dans 32 % des cas, de type I dans 35 % des cas. L’échocœur trouve un cœur pulmonaire chronique dans 63 % des cas avec une moyenne de PAPS à 61mmHg. Aucun patient n’a pu bénéficier d’un cathétérisme droit vu le manque de moyen. Les diagnostics étiologiques retenus sont : une BPCO dans 24 % des cas, une fibrose pulmonaire dans 20 % des cas, des séquelles de tuberculose dans 22 % des cas avec 34 % des cas répartis entre le SAOS, un syndrome obésité hypoventilation et d’autres étiologies. Le traitement préconisé chez ces patients est l’oxygénothérapie dans 24 % des cas, la VNI dans 7,4 % des cas, les bronchodilatateurs de long durée d’action avec ou sans corticoïdes inhalés chez les patients atteints de BPCO ou de DDB (24 % des cas). Les diurétiques ont été prescrits chez 27 % des cas et 3,7 % des patients ont été mis sous sildénafil. L’évolution est bonne dans 7,4 % avec normalisation des gaz de sang et amélioration du test de marche, stable dans 85 % des cas et nous déplorons 4 décès.

Conclusion

L’hypertension pulmonaire est une complication grave des pathologies pulmonaires chroniques et l’oxygénothérapie reste le seul moyen qui permet une certaine stabilisation de l’évolution de cette pathologie à pronostic réservé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A309 - janvier 2017 Retour au numéro
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