Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès liés au cancer dans le monde. Malgré les différentes avancées thérapeutiques, son pronostic reste mauvais. De multiples facteurs pronostiques ont été rapportés dans la littérature. Le but de notre étude est d’analyser les facteurs pronostiques des cancers bronchiques primitifs.
Une étude rétrospective intéressant 85 patients traités pour cancer bronchique non à petites cellules primitives du poumon au service de pneumologie de CHU Hédi Chaker de Sfax entre janvier 2013 et décembre 2014.
L’âge moyen de nos patients était de 58,8 ans. Le cancer était au stade IIIA dans 9,5 % des cas, stade IIIB dans 16,5 % des cas et stade IV dans 68,2 % des cas. Tous les patients ont reçu une chimiothérapie, 40,3 % des cas ont reçu une radio-chimiothérapie et uniquement 6 patients ont été opérés. La survie globale était de 13 mois. Celle-ci était significativement plus longue chez les patients ayant un indice de performance (PS) de 0 à 1 ; sans envahissement ganglionnaire médiastinal ni métastases à distance, n’ayant pas d’hyperleucocytose et ayant un taux de protéine C activé (CRP)<100mg/l et une protidémie>60g/l. En analyse multivariée, les facteurs pronostiques étaient l’indice de performance (PS), le taux de CRP<100mg/l et le taux de protéines>60g/l.
De grandes études sont nécessaires pour identifier les facteurs pronostiques afin de guider la prise en charge thérapeutique et d’améliorer la prédiction de l’évolution des patients.
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Publié par Elsevier Masson SAS.