L’atteinte thoracique dans les hémopathies malignes est fréquente dominée par l’atteinte ganglionnaire médiastinale. Les tableaux radio-cliniques sont polymorphes.
Étude rétrospective portant sur des patients ayant une hémopathie maligne confirmée suivis au service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech entre janvier 2013 et août 2017.
Étude rétrospective portant sur des patients ayant une hémopathie maligne confirmée suivis au service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech entre janvier 2013 et août 2017.
Cinquante-sept cas ont été colligés dans l’étude dont 30 hommes (52 %) et 27 femmes (47 %). La moyenne d’âge de nos patients était de 38 ans. Le principal signe d’appel révélateur de la maladie était la toux dans 80 % des cas suivi de dyspnée dans 65 % des cas. La radiographie thoracique a montré un élargissement médiastinale dans 65 % des cas, une opacité proximale dans 20 % des cas, une pleurésie associée dans 18 % des cas et un syndrome interstitiel dans 6 % des cas. Les atteintes extra-thoraciques étaient associées dans 76 % des cas, des adénopathies périphériques dans 47 % des cas, des adénopathies sous-diaphragmatiques dans 45 % des cas, une atteinte médullaire dans 13 % des cas, une atteinte hépatique était retrouvée chez 4 % des cas. Les hémopathies malignes retenues dans notre série étaient : les lymphomes malins dans 82 % des cas, les leucémies 10 % des cas, les myélomes multiples dans 8 % des cas. Le diagnostic a été confirmé par biopsie bronchique dans 36 % des cas, par biopsie transpariétale dans 15 % des cas, par biopsie ganglionnaire dans 38 % des cas, par biopsie pleurale dans 8 % des cas et par myélogramme dans 3 % des cas.
Les localisations thoraciques des hémopathies malignes sont fréquentes et très variées. Le diagnostic doit être réalisé le plutôt possible pour entamer une prise en charge thérapeutique adaptée.
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© 2017
Publié par Elsevier Masson SAS.