Le non-contrôle de l’asthme et son retentissement économique - 31/01/18
Résumé |
Introduction |
La prévalence de l’asthme est en augmentation et la proportion des cas mal contrôlés demeure importante. Les conséquences économiques de ce problème de santé publique restent peu documentées.
Méthodes |
Le but de notre travail est d’évaluer le retentissement économique du non-contrôle de l’asthme.
Résultats |
Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective portant sur 413 patients dont 8 % ont un asthme sévère, colligés dans notre service sur une période allant de juillet 2013 à juillet 2017. La moyenne d’âge est de 34 ans avec une prédominance féminine. L’ancienneté de la maladie était en moyenne de 10 ans avec un âge de début de 20 ans. L’asthme est partiellement contrôlé dans 62 % des cas, et non contrôlé dans 9 % des cas. Les patients non ou mal contrôlés ont comme antécédent : une hospitalisation antérieure dans un service de pneumologie dans 22 % des cas et au service de réanimation dans 6 % des cas, la moyenne de la durée d’hospitalisation est de 4jours. Cinquante-six pour cent des patients ont bénéficié d’au moins une consultation par mois aux urgences. La durée moyenne de l’absentéisme est de 6jours. Un pour cent des patients ont bénéficié d’un reclassement professionnel.
Conclusion |
Il ressort de cette étude qu’à l’heure où l’on observe une augmentation de la prévalence de l’asthme, il est indispensable de s’interroger sur l’efficience des actions recommandées pour améliorer le niveau de contrôle de cette maladie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.