Table des matières EMC Démo S'abonner

Maladie de Parkinson et dépression - 22/10/18

[17-062-A-13]  - Doi : 10.1016/S0246-0378(18)85828-6 
C. Laurencin a, b, c, , S. Thobois a, b, c
a Service de neurologie C, Centre expert Parkinson, Hospices civils de Lyon, Hôpital neurologique Pierre-Wertheimer, 69500 Bron, France 
b Faculté de médecine Lyon-Sud-Charles-Mérieux, Université Claude-Bernard Lyon 1, Lyon, France 
c Institut des sciences cognitives Marc-Jeannerod, CNRS, UMR 5229, Université de Lyon, Lyon, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 13
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 2

Résumé

La dépression est un symptôme non moteur fréquemment rencontré dans la maladie de Parkinson (MP). On estime que 35 % des parkinsoniens ont des symptômes dépressifs cliniquement significatifs. Bien que ceux-ci aient un impact majeur sur la qualité de vie des patients, la dépression de la MP reste encore aujourd'hui sous-diagnostiquée. La physiopathologie de la dépression parkinsonienne est seulement partiellement comprise mais les modifications de fonctionnement des systèmes dopaminergiques, noradrénergiques et sérotoninergiques observés dans la MP sont incriminés. Le diagnostic de dépression peut être délicat à mettre en évidence chez les parkinsoniens puisqu'il existe des symptômes communs entre dépression et MP. Des scores cliniques existent pour aider au dépistage et au suivi des symptômes dépressifs. Quand le diagnostic de dépression est posé, une prise en charge adaptée doit être mise en place. On recommande dans tous les cas du soutien psychologique, avec si possible des techniques de thérapie cognitivocomportementale (TCC) ou de psychothérapie dynamique. Un traitement médicamenteux peut être prescrit, allant de la simple adaptation du traitement antiparkinsonien (via son action sur les signes moteurs mais aussi directement antidépressive) à l'ajout d'un traitement antidépresseur. La question du choix du traitement antidépresseur ne repose sur aucun consensus établi, du fait du manque d'études randomisées sur le sujet. Dans tous les cas, une vigilance toute particulière doit être portée aux effets secondaires possibles et au risque d'interactions médicamenteuses chez ces patients souvent fragiles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Dépression, Maladie de Parkinson, Signes non moteurs, Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, Antidépresseur tricycliques


Plan


© 2018  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Article précédent Article précédent
  • Hallucinations et maladie de Parkinson
  • A. Poisson, S. Thobois
| Article suivant Article suivant
  • Critères diagnostiques des dégénérescences corticobasales
  • I. Benatru, O. Colin

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à ce traité ?