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Place des biomarqueurs dans la prise en charge des infections pulmonaires - 03/04/19

Place of biomarkers in the management of pulmonary infections

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.09.003 
M. Neuville a, C. Vinclair a, R. Cally a, L. Bouadma a, b,
a Service de réanimation médicale et des maladies infectieuses, hôpital Bichat-Claude-Bernard, HUPNVS, AP–HP, 75018 Paris, France 
b UMR 1137, IAME Team 5, DeSCID: decision sciences in infectious diseases, control and care, Sorbonne Paris Cité, Inserm/Paris Diderot University, 75018 Paris, France 

Auteur correspondant. Service de réanimation médicale et des maladies infectieuses, hôpital Bichat-Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France.Service de réanimation médicale et des maladies infectieuses, hôpital Bichat-Claude-Bernard46, rue Henri-HuchardParis75018France

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Résumé

Introduction

La prise en charge des infections respiratoires basses aiguës, et notamment la décision de débuter ou non une antibiothérapie, reste difficile à ce jour en l’absence de critère clinique ou radiologique fiable permettant de distinguer aisément les infections bactériennes et virales. De nombreux biomarqueurs ont été développés pour aider le clinicien dans sa démarche diagnostique et thérapeutique, mais le rôle et l’intérêt de chacun ne sont pas clairement définis.

État des connaissances

Alors que la procalcitonine (PCT) ou la protéine C-réactive (CRP) semblent équivalentes pour aider le clinicien à débuter ou non une antibiothérapie au cours des exacerbations d’asthme ou de bronchopneumopathie chronique obstructive, la PCT est à ce jour le biomarqueur le plus utile pour distinguer un sepsis d’une autre cause d’inflammation et pour déterminer l’origine bactérienne d’une pneumonie plutôt que virale.

Perspectives

L'efficacité de la PCT pour réduire l’exposition globale aux antibiotiques est encore incertaine, les résultats d’essais randomisés étant contradictoires.

Conclusions

Des algorithmes d’aide à la prescription intégrant la PCT peuvent être utilisés sans sur-risque pour les patients, même si la prise en compte des signes de gravité cliniques reste nécessaire. Les variations de la PCT semblent avoir également un intérêt pronostique pour dépister les malades dont l’évolution sera défavorable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

The management of acute lower respiratory tract infections and, in particular, the decision whether or not to commence antibiotic therapy, still remains difficult in the absence of reliable clinical or radiological criteria allowing confident distinction between bacterial and viral infections. Numerous biomarkers have been developed to help the clinician in his/her diagnostic and therapeutic approach, but the role and significance of each has not been clearly defined.

Background

Though procalcitonin (PCT) or C-reactive protein (CRP) seem equal in helping the clinician to decide whether to commence antibiotic therapy or not during the course of an exacerbation of asthma or chronic obstructive pulmonary disease (COPD), PCT is currently the most useful biomarker to distinguish sepsis from other causes of inflammation and to determine the bacterial or viral origin of a pneumonia.

Outlook

The ability of PCT to reduce the global exposure to antibiotics remains uncertain and the results of randomised trials are contradictory.

Conclusions

Prescription algorithms involving PCT may be used without increased risk for patients even though clinical signs of severity remain important. Changes in PCT also have a prognostic value in identifying those patients with unfavourable outcome.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Protéine C-réactive, Biomarqueurs, Bronchite aiguë, Pneumopathie infectieuse, Procalcitonine

Keywords : C-reactive protein, Biomarkers, Acute bronchitis, Pulmonary infection, Procalcitonin


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Vol 36 - N° 3

P. 405-414 - mars 2019 Retour au numéro
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