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Profil et devenir des patients hospitalisés en unité de soins intensifs respiratoires dans le service de pneumo-phtisiologie du CHU Sylvanus OLYMPIO de Lomé - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.545 
T.A.S. Adambounou , M. Efio, A.G. Gbadamassi, K.A. Aziagbe, N. Toundoh, A.M. Ako, K.S. Adjoh
 Service de pneumologie, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Ce travail avait pour but de décrire les aspects sociodémographiques, cliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs des patients admis en unité de soins intensifs respiratoires (USIR) dans le service de pneumologie en milieu hospitalier à ressources limitées.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective menée dans l’USIR du service de pneumo-phtisiologie du CHO-SO de Lomé du 1er janvier au 31 juillet 2019. L’USIR compte six lits dont un permettant l’isolement. Elle est dotée d’un vide mural, permettant l’oxygénothérapie, et de deux aspirateurs. Une fiche pré-établie a permis de collecter les données anamnestiques, cliniques, paracliniques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs de chacun des patients.

Résultats

Soixante-douze patients ont été enrôlés dans l’étude. La prédominance était féminine (sex-ratio H/F=0,8). La majorité des patients avait la quarantaine. La plupart des patients (79,17 %) résidaient à Lomé. Les principales professions étaient ouvriers (29,17 %), commerçants (22,22 %) et cultivateurs (18,05 %). Les antécédents médicaux les plus retrouvés chez nos patients étaient : l’infection au VIH (23,61 %), l’asthme (12,50 %) et la tuberculose (9,72 %). Une proportion de 11,11 % de nos patients était tabagique. La moyenne mensuelle d’admission était de 10 patients. L’admission à l’USIR avait été faite par le service des urgences médicales dans 62,50 % des cas. Le principal motif d’hospitalisation était l’insuffisance respiratoire aiguë (81,94 %). Le délai de consultation a été d’au moins 15jours dans 47,22 % des cas. L’usage d’antibiotiques avant l’admission a été fait dans 62,50 % des cas. Les étiologies étaient majoritairement d’ordre infectieux. Il s’agissait des pneumopathies bactériennes (22,22 %), de la pneumocystose (18,06 %), la tuberculose (13,89 %), de surinfection de séquelles tuberculeuses (4,17 %) et pyopneumothorax (5,56 %). Le recours à l’oxygénothérapie a été fait dans 87,50 % des cas. L’OLD a été indiquée dans 5 cas. Une amélioration clinique a été notée dans 68,06 % des cas. Une proportion de 5,56 % des patients ont été transférés en réanimation polyvalente. Le taux de mortalité notifié était de 22,22 %.

Conclusion

Les infections sont la première cause d’hospitalisation en USIR. Le niveau d’équipement doit être relevé pour une meilleure prise en charge des patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 244 - janvier 2020 Retour au numéro
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