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Aspects cliniques, spirométriques, gazométriques et radiologiques des patients dyspnéiques à trois mois post-COVID-19 - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.507 
D.O. Andriarimanga 1, , L. Rebasy 2, K. Ravahatra 3, J.R. Rakotomizao 1, M. Tiaray Harison 1, J.L. Rakotoson 1, R.N. Raharimanana 3
1 Pneumologie, CHUJRB, Antananarivo, Madagascar 
2 Pneumologie, CH Soavinandriana, Madagascar 
3 Pneumologie, CHU de Fenoarivo, Antananarivo, Madagascar 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

De nombreux patients infectés par le SARS-CoV-2 présentent encore une dyspnée à trois mois après la phase aiguë. L’objectif de notre étude est de décrire les aspects cliniques, spirométriques, gazométriques et radiologiques des patients dyspnéiques à trois mois post-COVID-19.

Méthodes

Nous rapportons une étude transversale descriptive et analytique d’une série de cas de dyspnée à 3 mois post-COVID-19 du mois d’août 2021 au mois d’octobre 2021.

Résultats

Nous avons inclus 58 patients. La tranche d’âge la plus touchée était entre 50 et 60ans avec une prédominance féminine et un sex-ratio à 0,81. L’exposition au tabagisme était observée chez 6,89 % des patients et à la biomasse chez 10,34 %. Les comorbidités respiratoires étaient dominées par l’allergie respiratoire et les comorbidités extrarespiratoires par l’hypertension artérielle et l’obésité. Les patients se plaignaient surtout d’une dyspnée d’effort suivie de la fatigue. La plupart des patients présentaient une étendue des lésions de 10 % à 25 % au scanner thoracique (62,07 %) avec une prédominance d’image en verre dépoli. Le gaz du sang artériel montrait comme anomalie fréquente une hypoxémie suivie de l’hypocapnie. Les syndromes restrictifs et obstructifs étaient présents chez respectivement 34,49 % et 10,34 % de nos patients et 6,89 % avaient une limitation à l’exercice.

Conclusion

Les patients dyspnéiques en post-COVID-19 sont le genre féminin, et présentait une hypoxémie, un verre dépoli au scanner thoracique et un syndrome restrictif. Ainsi, nous insistons sur la nécessité d’un suivi rigoureux des patients dyspnéiques en post COVID-19 afin d’identifier les anomalies objectives.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2023  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 244 - janvier 2024 Retour au numéro
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