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Lésions des gros vaisseaux thoraciques par décélération - 19/10/09

[24-105-A-10]  - Doi : 10.1016/S1241-8234(10)56601-X 
B. Vivien a, P. Cluzel b, B. Riou c,
a Service d'aide médicale urgente (SAMU) de Paris, Département d'anesthésie-réanimation, Centre hospitalier universitaire Necker-Enfants malades, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Université René-Descartes-Paris 5, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, France 
b Service de radiologie, Centre hospitalier universitaire Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris, France 
c Service d'accueil des urgences, Centre hospitalier universitaire Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Les ruptures traumatiques aortiques (RTA) sont les lésions traumatiques les plus fréquentes des gros vaisseaux médiastinaux. La décélération brutale joue un rôle majeur, responsable d'une projection antérieure du bloc coeur-aorte ascendante alors que la partie descendante fixe de l'aorte est retenue dans le médiastin postérieur. La RTA est le plus souvent suspectée sur l'anamnèse (décélération brutale) et la radiographie pulmonaire de face (élargissement médiastinal). L'angioscanner et l'échocardiographie transoesophagienne (ETO) sont équivalents en termes de sensibilité et de spécificité pour le diagnostic des RTA. En pratique, le dépistage repose actuellement sur l'angioscanner. Le dogme de l'intervention chirurgicale systématique et précoce lors des RTA est de plus en plus souvent remis en question au profit d'une intervention différée, en particulier en présence d'une contre-indication à la circulation extracorporelle. En présence d'une RTA, deux techniques chirurgicales peuvent être proposées : le clampage avec suture simple et l'intervention sous circulation extracorporelle. Cependant, les techniques endovasculaires prennent une place de plus en plus importante en raison d'une mortalité et d'une morbidité très inférieures à celles de la chirurgie. L'ETO est susceptible de diagnostiquer les lésions minimes de l'aorte, non chirurgicales, mais justifiant une surveillance étroite pour détecter l'apparition de complications tel un anévrisme à distance du traumatisme.

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