La chimiothérapie permet souvent une fonte tumorale rapide dans le CPC. Pour cette raison, elle est parfois administrée chez des patients dans un état relativement précaire.
Évaluer l’intérêt de la chimiothérapie chez les patients atteints de CPC et ayant un PS supérieur à 2.
Étude rétrospective sur 30 cas de CPC ayant un score PS supérieur à 2. Onze cas ont été traités par chimiothérapie et 19 cas ont reçu uniquement des SS.
L’âge moyen de notre population était de 66,46±11,54ans. Le sex-ratio était de 14. Le CPC était diffus chez 25 patients (83,33 %). Onze patients (36,67 % des cas) – dont 10 cas ayant un PS à 3 et un cas ayant un PS à 4 – ont eu une chimiothérapie à base de cisplatyl-étoposide. Le nombre moyen des cures était de 3,83±1,85. Il y avait une réponse objective dans 45,45 % des cas, cette réponse était complète chez un patient. Le PS à la fin de la chimiothérapie était à 1 chez un patient, à 2 chez deux patients, à 3 chez cinq patients et à 4 chez trois patients ; 90,91 % des cas ont présenté des effets secondaires à la chimiothérapie. Aucun décès n’était attribué à la chimiothérapie. La survie était de 5mois chez les patients ayant eu une chimiothérapie contre 1mois chez ceux ayant reçu des SS avec une différence statistiquement significative (p=0,0001).
La chimiothérapie semble apporter un gain de survie chez les CPC en mauvais état général avec une meilleure qualité de vie et un profil de toxicité acceptable. D’autres essais plus larges sont nécessaires afin de conforter nos résultats.
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Publié par Elsevier Masson SAS.