Pneumopathies aiguës communautaires à propos de 116 cas - 20/12/14
Résumé |
Les pneumonies aiguës communautaires (PAC) constituent un problème de santé publique. Elles sont principalement d’origine bactérienne le faible rendement des investigations fait que la prise en charge de ces infections reste empirique. Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une période de 6ans (2008–2013), ayant colligé 116 cas de PAC hospitalisés. Il s’agit de 63 hommes et 43 femmes avec des extrêmes d’âge allant de 15 à 94ans. Quarante-sept cas était des fumeurs actifs, 5 fumaient du cannabis, notion de prise de tabac à chiquer chez 8 cas, 6 alcooliques. L’analyse des comorbidités : diabète : 31cas, pathologies cardiovasculaires : 21 cas, asthme : 11 cas et épilepsie : 5 cas. La symptomatologie associait des signes généraux dans la totalité des cas avec présence de signes extra-respiratoires notamment digestifs chez 20 cas. La radiographie thoracique : syndrome alvéolaire : 96 cas, syndrome interstitiel : 16 cas. La pneumopathie était unilatérale : 85 cas (17 cas étendues), bilatérale : 26 cas et l’atteinte pleurale a été associée : 30 cas. La fibroscopie bronchique réalisée chez 79 cas retrouve un aspect inflammatoire dans la totalité des cas avec présence de sécrétions purulentes chez 25 cas. Le germe en cause n’a pu être isolé que : 15 cas, BGN : 6cas, Staphylococcus AUREUS : 4 cas et Legionella pneumophila : 5 cas. Un traitement empirique à base d’ampicilline en monothérapie a été prescrit : 58 cas, ampicilline–gentamicine : 13 cas, ampicilline–gentamicine–métronidazole : 16patients ; céphalosporines de 2e et 3e génération : 18 patients, aux macrolides : 9 cas et quinolones : 2 cas. La durée d’hospitalisation était inférieure à 1 mois pour 70 cas et supérieure à 1 mois pour 46 cas. Une bonne évolution a été notée chez 103 cas, 5 patients ont été transférés en réanimation et on a déploré 8 décès.
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