La pathologie respiratoire aspergillaire peut prendre des aspects différents en fonction des conditions anatomiques pulmonaires, de l’état des défenses immunes locales et générales.
Illustrer les caractéristiques radiocliniques, diagnostiques et thérapeutiques de l’aspergillose pulmonaire.
Une étude rétrospective de 11 dossiers d’aspergillose pulmonaire colligés au service de pneumologie de l’EPH de Rouiba.
Il s’agissait de 10 hommes et une femme, l’âge moyen est de 56,47ans, des antécédents ont été retrouvés dans tous les cas à type de tuberculose pulmonaire (n=8), spondylarthropathie (n=2), BPCO (n=1). Le tableau clinique est dominé par l’hémoptysie retrouvée dans 7 cas, de suppuration bronchique dans 5 cas et de dyspnée dans 5 cas. L’aspergillome est la forme la plus fréquente (9 cas), aspergillose pulmonaire chronique nécrosant (3 cas), association des 2 formes dans un cas, la sérologie aspergillaire était positif dans 10 cas, le diagnostic était basé sur l’anapath dans un cas, le traitement médicale 7 cas : voriconazole 5 cas itraconazole 2 cas, traitement chirurgicale dans 3 cas, un cas perdu de vu. Les effets secondaires au voriconazole : 3 cas de photosensibilité, un cas d’insuffisance rénale réversible avec hypokaliémie. Un cas de décès en postopératoire. L’évolution était relativement favorable pour 6 patients sous traitement antifungique (voriconazole 4, itraconazole 2), un cas perdu de vu, on déplore un cas de décès sous voriconazole.
L’aspergillose pulmonaire se greffe au niveau d’un parenchyme pulmonaire altéré, les thérapeutiques actuelles semblent limitées et nécessitent des études évaluant leur efficacité.
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Publié par Elsevier Masson SAS.