L’angioscanner thoracique (AST) occupe une place déterminante chez les patients suspects d’embolie pulmonaire (EP). Le but de ce travail est de relever les différentes pathologies associées à l’EP ou le diagnostic alternatif à celle-ci.
Il s’agit d’une étude prospective de 58 patients, hospitalisés pour suspicion d’EP (entre janvier et septembre 2014), sur des arguments cliniques, gazométriques, biologiques et électriques. Le premier groupe comprenait 12 patients ayant une EP diagnostiquée par l’AST pour lesquelles nous avons relevé les pathologies associées parenchymateuses, le deuxième groupe comprenait 46 patients chez qui l’AST a permis de donner un diagnostic alternatif.
Dans le premier groupe, l’AST a montré des lésions thoraciques associées à l’EP dans 83 % des cas : néoplasie pulmonaire dans 15,4 %, une pneumopathie infectieuse dans 23,1 %, un hydro-pneumothorax dans 7,7 %, de l’emphysème dans 15,4 %, des DDB ainsi que PID dans 7,7 % des cas. Dans le deuxième groupe, l’AST a permis d’éliminer le diagnostic d’EP en donnant un diagnostic alternatif qui peut expliquer la symptomatologie clinique dans 23 % des cas qui sont : le cancer dans 4,7 %, un hydro-pneumothorax dans 2,3 %, une hernie diaphragmatique dans 7 % et une pneumopathie infectieuse dans 7 %des cas.
Dans le cadre d’une suspicion d’EP, l’AST permet une étude exhaustive du thorax souvent déterminante pour une décision thérapeutique.
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© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.