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Profil étiologique du pneumothorax spontané secondaire chez le sujet jeune : à propos de 43 cas - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.268 
S. Blel, S. Joobeur, S. Cheikh Mhamed, I. El Mjendel, H. Mribah, A. Ben Saad, A. Omrane, I. Touil, N. Rouetbi, A. El Kamel
 Service pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 

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Résumé

Introduction

Le pneumothorax spontané secondaire du sujet jeune est peu fréquent, il est souvent secondaire à une pathologie pulmonaire.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service de pneumologie de Monastir portant sur les dossiers de patients hospitalisés pour pneumothorax spontané secondaire d’âge inférieur à 45ans.

Résultats

Quarante-trois patients ont été inclus. L’âge moyen est de 31,9ans, avec une nette prédominance masculine (86 %). Le tabagisme est noté dans 69,8 % des cas avec une consommation moyenne de 21PA. La douleur thoracique est présente dans 30 cas (69,7 %) et la dyspnée dans 17 cas (39,5 %). La radiographie thoracique montre un pneumothorax total dans 36 cas et partiel dans 7 cas. Le côté droit est atteint dans 30 cas (69,7 %). Les étiologies sont dominées par l’emphysème pulmonaire dans 26 cas (60,4 %). Une cause infectieuse a été identifiée chez 9 patients (20,9 %) : la tuberculose pulmonaire dans 5 cas, le kyste hydatique pulmonaire dans 4 cas. Les autres étiologies sont l’asthme dans 3 cas, la dilatation des bronches dans 2 cas, une pneumopathie infiltrative diffuse dans 1 cas, sur séquelles parenchymateuses de tuberculose dans 1 cas et sur des lésions de fibrose de la spondylarthrite ankylosante dans 1 cas. Le traitement du premier épisode s’est basé surtout sur le drainage thoracique (81,3 %), 39,5 % des cas ont présenté au moins une récidive du pneumothorax.

Conclusion

Les étiologies du pneumothorax spontané secondaire chez le sujet jeune sont dominées par l’emphysème et les causes infectieuses. Le traitement se base essentiellement sur le drainage thoracique. Un traitement étiologique doit être démarré dès que possible surtout en cas de pathologie infectieuse sous-jacente.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A199 - janvier 2015 Retour au numéro
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