Analyse du rapport du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT-Congo) sur la co-infection tuberculose/VIH - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
La tuberculose est l’une des causes infectieuses de mortalité évitable qui demeure un fléau mondial particulièrement en Afrique subsaharienne. Malgré les efforts menés dans la lutte contre la tuberculose au Congo, elle constitue encore de nos jours un problème majeur de santé publique à l’ère du VIH.
But |
Faire le point sur le fardeau que constitue la co-infection TB/VIH à partir des résultats de la cohorte 2012 du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) du Congo.
Méthode |
Il s’est agi d’une étude descriptive et analytique du rapport PNLT (cohorte 2012).
Résultats |
Au total 10 699 cas ont été notifiés (tuberculose toute forme confondue) et 4341 (40,57 %) ont été TPM+, 858 cas (27 %) ont été VIH+, 30 % des co-infectés TB/VIH (TPM+) avaient une charge bacillaire à deux croix (++) contre 65 % des TPM+/VIH–(p=0,005). La négativation de la bacilloscopie était notée chez 98 % des patients VIH– contre 94 % chez les co-infectés pendant de la phase d’attaque (p=0,040). Cent trente et un cas (15 %) ont été mis sous antirétroviraux. Le taux de guérison était de 69 % chez les co-infectés et 80,39 % chez les VIH– (p=0,001). Le pourcentage de décès chez les co-infectés TB/VIH était de 16 % contre 6 % chez les non-infectés au VIH (p=0,005).
Conclusion |
La prévalence de l’infection à VIH chez les tuberculeux semble considérable selon l’analyse faite. Une bonne coordination des activités des deux programmes (PNLT–PNLS) pourrait réduire cette prévalence. Il ressort de cette analyse que les co-infectés répondent moins au traitement et leur taux de mortalité est plus élevé par rapport au non-infectés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Analyse, Rapport, PNLT-Congo, Co-infection TB/VIH