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Facteurs associés à la survenue d’anomalies ventilatoires post-tuberculeuses à Douala, Cameroun - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.373 
B.H. Mbatchou Ngahane 1, A. Wandji 2, M. Endalle 2, J. Nouyeb 3, E. Afane Ze 4
1 Hôpital général de Douala, unité de pneumologie, Douala, Cameroun 
2 Centre de pneumologie d’Akwa, Douala, Cameroun 
3 Université des Montagnes, Bangangté, Cameroun 
4 Hôpital Jamot, service de pneumologie, Yaoundé, Cameroun 

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Résumé

Les séquelles pulmonaires de la tuberculose peuvent être à l’origine d’anomalies ventilatoires pouvant altérer la qualité de vie des patients. L’objectif de ce travail était de déterminer la prévalence et les facteurs associés survenue d’anomalies ventilatoires post-tuberculeuses. Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée du 1er mars 2014 au 31 juillet 2014 au Centre de pneumo-phtisiologie d’Akwa. Les patients ayant été traités pour tuberculose pulmonaire bacillifère entre 2008 et 2012 étaient conviés à participer à l’étude. Les données sociodémographiques, cliniques, radiologiques et spirométriques étaient collectées. L’anomalie ventilatoire était définie par la présence d’un trouble ventilatoire obstructif et ou restrictif. La recherche des facteurs de risque d’anomalie ventilatoire s’est fait grâce à une analyse multivariée par régression logistique à l’aide logiciel SPSS v20. Parmi les 269 patients ayant été inclus, 146 (54,3 %) étaient des hommes. L’âge moyen des patients était de 34±9ans. Une anomalie ventilatoire était retrouvée chez 45,4 % des patients. Les prévalences des anomalies obstructives, restrictives et mixtes étaient respectivement de 9,3 %, 36,1 % et 5,2 %. Les facteurs de risque de survenue d’anomalie ventilatoire étaient le délai diagnostique de la tuberculose (OR 1,07 ; IC 95 % 1–1,14) et la présence de lésions parenchymateuses rétractiles (OR 2,89 ; IC 95 % 1,03–8,11) à la radiographie thoracique initiale. Les anomalies ventilatoires post-tuberculeuses sont fréquentes à Douala. La sensibilisation des patients pour un recours rapide au service de santé en vue d’un diagnostic précoce permettrait de réduire la prévalence de cette complication.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A230 - janvier 2015 Retour au numéro
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