Prise en charge des effets secondaires à court terme (ES) des antituberculeux - 20/12/14
Résumé |
La mauvaise tolérance du traitement antituberculeux constitue la rançon de leur succès thérapeutique.
But |
Évaluer la prise en charge des ES à court terme des antituberculeux.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective incluant les patients traités pour tuberculose pulmonaire ou extra-pulmonaire et qui ont bénéficié d’une surveillance régulière entre 2010 et 2013.
Résultats |
Deux cent soixante-huit patients ont été recensés, parmi eux 52 (19,4 %) ont présenté des ES (63,5 % hommes, 36,5 % femmes). L’âge moyen de ces patients était de 43,98ans. Le tabagisme était noté chez 57,7 % des patients (moyenne de 27,15PA), 11,5 % étaient alcooliques et un toxicomane. Le traitement était combiné dans 86,8 % des cas. Le délai d’apparition des ES était de 20jours et ils étaient représentaient par les manifestations neurologique et cutanés chacune dans 32,7 %, l’intolérance digestive dans 24,5 % des cas, la cytolyse hépatique dans 19,23 % des cas, une atteinte rhumatologique dans 3,8 % des cas. Ces ES étaient majeurs dans 38,5 % des cas. Trois attitudes thérapeutiques ont été adoptées : la première était l’arrêt du traitement avec une fenêtre thérapeutique avec ou sans test d’acétylation chez 15 patients et la deuxième était l’arrêt du traitement avec fenêtre thérapeutique et épreuve de réintroduction des antituberculeux un à un avec ou sans test d’acétylation chez 9 patients. Le traitement était poursuivi chez 28 patients (53,46 %).
Conclusion |
La détermination de l’imputabilité et l’établissement d’une conduite pratique vis-à-vis d’un ES observé au cours d’un traitement antituberculeux dépend de plusieurs paramètres inhérents à l’ES lui-même et au médicament administré.
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