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Recherche de biomarqueurs prédictifs de rejet chronique d’allogreffe pulmonaire par analyses protéomiques - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.708 
J. Claustre 1, 2, 3, 4, , C. Trocmé 5, 6, 7, S. Bourgoin-Voillard 1, 2, 3, H. Flamant-Waret 1, 2, 3, I. Bérard 1, 2, 3, B. Toussaint 5, 6, 7, K. Botturi-Cavaillès 8, 9, A. Magnan 8, 9, L. Nicod 10, 11, C. Pison 4, 12, 13, 14, M. Sève 1, 2, 3
1 Université Grenoble Alpes, IAB, plateforme de protéomique prométhée, Grenoble, France 
2 Inserm, IAB, plateforme de protéomique prométhée, Grenoble, France 
3 CHU de Grenoble, IAB, institut de biologie et de pathologie, plateforme de protéomique prométhée, Grenoble, France 
4 Clinique universitaire de pneumologie, CHU de Grenoble, Grenoble, France 
5 Université Grenoble Alpes, TIMC-IMAG, Grenoble, France 
6 CNRS, TIMC-IMAG, Grenoble, France 
7 CHU de Grenoble, laboratoire BEP, Grenoble, France 
8 Institut du thorax, Inserm UMR1087, CNRS UMR629, service de pneumologie, CHU de Nantes DHU2020, Nantes, France 
9 Université de Nantes, Nantes, France 
10 Service de pneumologie, CHU Vaudois, Lausanne, Suisse 
11 Université de Lausanne, Lausanne, Suisse 
12 Université Grenoble Alpes, LBFA, Grenoble, France 
13 Inserm, LBFA, Grenoble, France 
14 European Institute of Systems Biology and Medicine, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le rejet chronique d’allogreffe, ou CLAD (Chronic Lung Allograft Dysfunction) est la principale cause de décès après transplantation pulmonaire. Il en existe 2 formes : la BOS (Bronchiolitis Obliterans Syndrome) et le RAS (Restrictive Allograft Syndrome). Cette étude s’intègre dans le programme de recherche européen SysCLAD (SYStem prediction of CLAD) et vise à identifier des biomarqueurs prédictifs de CLAD, par l’analyse d’échantillons de plasma et de lavages broncho-alvéolaires (LBA) prélevés 6 et 12 mois après la greffe. Après 3ans de suivi prospectif, les échantillons de 93 patients (58 stables, 26 BOS, et 9 RAS), issus de la cohorte nationale multicentrique COLT (Cohort of Lung Transplantation), ont été analysés par deux approches protéomiques complémentaires : une approche iTRAQ-MALDI MS/MS, permettant d’identifier et quantifier les protéines, et une approche SELDI-TOF MS permettant l’analyse des profils protéiques individuels. Dans le plasma, 178 et 204 protéines ont été identifiées à 6 et 12 mois, tandis que 188 et 206 protéines ont été identifiées dans les LBA. Vingt-cinq pour cent de ces protéines étaient différentiellement exprimées dans les groupes BOS ou RAS. Une protéine pro-inflammatoire, impliquée dans le recrutement des polynucléaires neutrophiles était surexprimée dans les LBA du groupe BOS, un an après la transplantation (p=0,004) et permettait de prédire la survenue d’une BOS à 3ans avec une sensibilité de 67 % et une spécificité de 82 %. Ces résultats doivent encore être validés sur une plus large cohorte et seront intégrés, dans le cadre du programme SysCLAD, dans un modèle informatique systémique de CLAD, construit à partir de données cliniques et expérimentales.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A250 - janvier 2015 Retour au numéro
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