Description des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) réarrangés ALK dans le Nord-Pas de Calais - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
L’identification des drivers oncogéniques a bouleversé la prise en charge des CBNPC.
Objectif |
Description des patients ALK+ de la région Nord-Pas de Calais (NPdC).
Méthode |
Étude rétrospective des CBNPC ALK+identifiés entre septembre 2011 et septembre 2013 sur la plateforme du Centre Régional de Référence du NPdC par IHC (anticorps anti-ALK Cell Signaling, automate Benchmark Ventana) et/ou FISH (sonde Vysis® LSI® ALK Abbott, seuil de positivité à 15 %). Les patients ALK+ ont été comparés à 76 patients présentant une autre anomalie moléculaire (HER2, PI3K, BRAF).
Résultats |
Sur les 559 tumeurs testées 52 étaient positives en IHC (9 %) et 62 réarrangées en FISH (11 %). Les patients étaient majoritairement des femmes (58 %), des caucasiens (86 %) ou maghrébins (13 %), des non-fumeurs (60 %) ou anciens fumeurs (27 %) et des adénocarcinomes (95 %). Les patients identifiés ALK+ étaient significativement plus jeunes que les ALK- (59 vs 68ans ; p=0,022). En analyse multivariée, l’âge jeune (p=0,014) et l’absence de métastase surrénalienne (p=0,037) étaient significativement associés aux tumeurs ALK+. Trente et un patients ont été traités par crizotinib (50 %), 3 par LDK378 (5 %) et 2 par alectinib (3 %), dont 5 en essai clinique (16 %). La survie sans progression sous chimiothérapie à base de pemetrexed n’était pas significativement différente entre les patients ALK+ et les ALK- (8,3 vs 9,9 mois ; p=0,34). La survie globale (SG) était de 22,4 mois. La SG des patients ALK+ traités ou non par crizotinib était respectivement de 28 et 14 mois.
Conclusion |
Ces résultats démontrent l’intérêt d’une identification des patients ALK+ et l’efficacité du crizotinib.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.