Impact de l’anxiété et de la dépression sur le contrôle de l’asthme - 20/12/14
Résumé |
Parmi les facteurs entretenant un contrôle insuffisant de l’asthme, on retrouve l’anxiété–dépression associées surtout à l’asthme sévère.
L’objectif de notre étude est d’établir l’impact de l’anxiété et de la dépression sur le contrôle de l’asthme léger.
Nous avons inclus 33 patients avec un asthme léger et 30 sujets témoins. Les paramètres étudiés étaient : les données démographiques et cliniques, le score du questionnaire d’anxiété–dépression (HAD) pour les patients et les témoins, les données spirographiques et le score du questionnaire de contrôle de l’asthme (ACQ7) pour les patients. Les 2 groupes étaient comparables en termes de données démographiques. Tous les patients avaient une fonction respiratoire normale (VEMS=96 %±10 %, CVF=106 %±10 %, VEMS/CVF=0,78±0,08). Vingt-quatre patients avaient un terrain atopique (73 %). Selon le score ACQ7, 7 patients avaient un contrôle optimal de l’asthme, 24 un contrôle partiel et 2 un contrôle insuffisant. Selon le score HAD, 17 patients avaient une anxiété et 4 patients avaient une dépression. Le score d’anxiété étaient significativement plus élevé chez les patients par rapport aux témoins (p=0,02). Chez les patients, nous n’avons pas retrouvé de corrélations entre le score du contrôle de l’asthme et la sévérité de l’anxiété (r=0,34) ou de la dépression (r=0,09). Par contre, on a démontré une corrélation modérée entre le score d’anxiété et la sévérité de la dyspnée dans le groupe des patients (r=0,7).
En conclusion, dans notre étude, le score d’anxiété est plus élevé pour les patients ayant un asthme léger par rapport aux témoins. Nous n’avons pas retrouvé de corrélations entre la présence de l’anxiété ou de la dépression et le contrôle de l’asthme dans le groupe étudié.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.