Manifestations des allergies nasosinusiennes sur les voies aériennes inférieures - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Les allergies nasosinusiennes deviennent de plus en plus fréquentes et s’accompagnent de toux. Les jetages postérieurs et une irritation bronchique sont à l’origine de cette toux. La similitude de l’épithélium qui recouvre la muqueuse des voies aériennes hautes et basses devrait provoquer la même réponse vis-à-vis des facteurs déclenchant.
Notre objectif est de dépister un freinage bronchique chez ces patients.
Méthodologie |
Étude rétrospective, allant de janvier 2012 à juin 2014 réalisée dans le service de pneumologie du CHU Toamasina se basant sur la spirométrie, le prick-test par des pneumallergènes, la clinique et l’évolution. Tous les sujets sont non-fumeurs. Nous n’avons pas effectué de test de provocation.
Résultats |
Cent cinquante sujets sont recrutés, 72 hommes et 78 femmes. Seize soit 10,66 % dont 8 hommes et 8 femmes ont eu des freinages au niveau des petites bronches, (DEM 25<50 %). Les pneumallergènes utilisés sont les acariens, moisissures, blatte et graminées (huit au total). Un sujet n’a été sensibilisé et 8 ont une sensibilité inférieure à 4 soit 5,33 % et le reste multi-sensibilisé. 119 sujets ont des manifestations per-annuelles : 79,33 % versus 31 saisonnières, soit 20,66 %. Les patients ayant ce freinage font tous parties des sujets avec manifestation per-annuelle, multi-sensibilisés. La durée moyenne de l’évolution pour ces 16 patients est de 5,33ans.
Conclusion |
Malgré la similitude de l’épithélium de revêtement des voies aériennes, la réponse n’est pas identique. La chronicité semble être un facteur déterminant quant à l’apparition de ce freinage. D’autres facteurs pourraient être à l’origine de cette atteinte des bronches distales.
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