L’apport de la ventilation non invasive dans un service de pneumologie - 20/12/14
Résumé |
La ventilation non invasive (VNI) est actuellement le traitement de première intention des insuffisances respiratoires aiguës, notamment hypercapnique. Elle réduit le recours à la ventilation invasive et les complications qui en résultent.
But |
Déterminer le profil clinique et l’évolution à cours et long terme des patients bénéficiant d’une VNI dans un service de pneumologie.
Patients et méthodes |
Étude prospective sur 30 patients hospitalisés pour insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique entre juillet 2012 et juillet 2014 ayant eu recours à la VNI. L’évaluation initiale et l’évolution notent les données cliniques et gazométriques, la tolérance de la VNI et le nombre de patients appareillés au décours.
Résultats |
Il s’agit de 22 hommes et 8 femmes avec un âge moyen de 68ans. La BPCO est la pathologie de fond la plus fréquente (86,7 %) suivi du syndrome d’obésité hypoventilation (10 %). La décompensation hypercanique est le motif du recours à la VNI le plus fréquent avec un ph initial à 7,32 et une paCO2 à 71. L’état neurologique est stable chez la majorité des patients avec un score de Glasgow initial à 14,4. La cause infectieuse est la cause d’exacerbation la plus fréquente (86,7 %). Une évolution favorable au bout de 24heures est notée chez 86,2 % des patients avec normalisation du ph devenu à 7,40. Quatre patients ont eu recours à l’intubation. 85 % ont bénéficié d’une VNI au long cours avec une bonne observance chiffrée à 5,1heures par jour et une diminution de la moyenne d’hospitalisations annuelles à 0,25.
Conclusion |
La VNI peut être réalisée en situation aiguë en service de pneumologie avec de bons résultats permettant ainsi de diminuer la surcharge des services de réanimation.
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