La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est après l’asthme l’une des maladies respiratoires chroniques non transmissibles les plus fréquentes. L’objectif de cette étude était de comparer la prévalence de la BPCO entre les différents niveaux socio-économiques (NSE).
Une étude transversale a été réalisée dans la ville de Yaoundé. Les adultes âgés d’au moins 19ans ont été inclus par échantillonnage stratifié à trois niveaux. La spirométrie a été réalisée chez tous les participants respectant les critères d’inclusion et d’exclusion. La BPCO a été défini par un trouble ventilatoire obstructif non réversible. Les différents degrés du NSE ont été évalués par l’indice de richesse proposé par la banque mondiale pour le Cameroun. Les pauvres étaient les sujets appartenant au 1er et 2e quintiles, les sujets de revenus intermédiaires au 3e et 4e quintiles et les riches les sujets appartenant au 5e quintile.
Des 1229 sujets ayant réalisé la spirométrie, ont été respectivement inclus dans le groupe des pauvres, des sujets à revenus intermédiaires et le groupe des riches, 497 (40,5 %), 498 (40,5 %) et 234 (19,0 %) sujets. La prévalence du trouble ventilatoire obstructif était similaire dans les groupes étudiés. La prévalence de la BPCO était plus élevée dans le groupe des riches (4,7 %) que dans le groupe des sujets à revenus intermédiaires (3,4 %) et dans le groupe des pauvres (2,8 %), sans différence significative entre les différents groupes (p=0,740).
La prévalence de la BPCO est similaire entre les différents NSE à Yaoundé, malgré une tendance d’association entre la BPCO et les riches.
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Publié par Elsevier Masson SAS.