Le trouble ventilatoire restrictif est caractérisé par une diminution de la capacité pulmonaire totale accompagnée d’une réduction de la capacité vitale.
Étudier les étiologies du syndrome restrictif chez les patients suivis au CHU Mohammed VI à Marrakech.
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 102 cas de patients porteurs d’un syndrome restrictif colligés au service entre janvier 2006 et mars 2014.
La moyenne d’âge était de 49ans, avec une prédominance féminine dans 58,9 % des cas. La symptomatologie clinique était faite principalement de dyspnée (58,8 %) et de toux sèche (39,2 %). L’EFR (la spirométrie a été faite chez 63 % des cas et la pléthysmographie chez 37 % des cas) faite chez ses patients a retrouvé un trouble ventilatoire restrictif (TVR) léger chez 28,4 % des cas, un TVR modéré chez 63,7 % des cas et un TVR sévère chez 7,9 % des cas. Le TVR était associé à une atteinte des petites voies aériennes dans 27,4 % des cas. Les étiologies retrouvées dans notre étude étaient dominées respectivement par les pneumopathies interstitielles diffuses dans 28,4 % des cas, la sclérodermie dans 20,5 % des cas, la sarcoïdose dans 14,7 % des cas, les myopathies dans 4,9 % des cas, la cyphoscoliose dans 2,9 % des cas, la silicose dans 2,9 % des cas, et la spondylarthrite ankylosante dans 1,9 % des cas. Le traitement du trouble ventilatoire restrictif est étiologique.
Le syndrome restrictif est le point commun d’affections de nature et de fréquence très diverses qui peuvent être regroupées en trois catégories : atteinte anatomique de la paroi thoracique, atteinte de la commande neuromusculaire ventilatoire et une atteinte parenchymateuse.
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© 2014
Publié par Elsevier Masson SAS.