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Étude comparative de deux protocoles de chimiothérapie cisplatine–étoposide versus carboplatine–paclitaxel utilisées dans le traitement par radiochimiothérapie concomitante des cancers bronchiques non à petites cellules de stade III non opérable : (analyse rétrospective dans le département de pneumologie du CHU de Nancy entre 2008 et 2014) - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.169 
D. Huet , F. Chabot, A. Tiotu
 Département de pneumologie, Vandœuvre-lès-Nancy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La radiochimiothérapie concomitante est devenue un standard pour le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules de stade III inopérable. Aucune étude de phase III n’a montré une supériorité d’une association de chimiothérapie dans le traitement par radiochimiothérapie concomitante. Nous avons comparé l’association cisplatine–étoposide versus carboplatine–paclitaxel (Fig. 1 a, b).

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique des patients atteints de CBNPC de stade III non opérables traités par une radiochimiothérapie concomitante soit par deux cures de cisplatine à 50 mg/m2 (j1, j8) et de l’étoposide (50mg/m2/j de j1 à j5) ou par deux cures de carboplatine (AUC 2) et du paclitaxel hebdomadaire à 45mg/m2 (j1, j8, j15) associé à une radiothérapie 66 grays. Nous avons comparé la survie et la toxicité du traitement.

Résultats

La survie globale médiane était de 19 mois (IC 95 % : 9,9 à 38,5) pour le cisplatine–étoposide versus 15,3 mois (IC 95 % : 9,6 à 22,9) pour carboplatine–paclitaxel (p=0,22). La survie sans progression était de 8,7 mois pour cisplatine–étoposide (IC 95 % : 3,9 à 17,2) versus 3,3 mois (IC 95 % : 1,8 à 7) pour le carboplatine–paclitaxel (p=0,01). L’œsophagite radique de grade 3 était évalué à 22,2 % pour cisplatine–étoposide versus 2,9 % pour carboplatine–paclitaxel (p=0,0017). Les pneumopathies radiques étaient plus fréquentes pour cisplatine–étoposide : 22,2 % versus 0 % (p=0,0027).

Conclusion

L’association cisplatine–étoposide permettait une survie sans progression significativement meilleure que le carboplatine–paclitaxel mais n’améliorait pas la survie globale au pris d’une toxicité significativement plus importante.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A107-A108 - janvier 2016 Retour au numéro
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