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Chimiothérapie de deuxième ligne dans les cancers bronchiques non à petites cellules localement avancés et métastatiques - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.182 
S. Blel 1, , S. Joobeur 1, H. Mribah 1, M. Àsma 1, I. Touil 1, S. Bouchereb 2, N. Fahem 2, S. Cheikh Mhamed 2, N. Rouetbi 2, A. El Kamel 2
1 Service pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 
2 Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La chimiothérapie de deuxième ligne dans le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) aux stades avancés est devenue un standard thérapeutique. Elle permet d’améliorer la survie chez les patients présentant une progression tumorale.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur les dossiers de patients porteurs d’un CBNPC aux stades localement avancés et métastatiques ayant bénéficié d’une chimiothérapie de deuxième ligne pris en charge dans le service de pneumologie de Monastir entre 2002 et 2014.

Résultats

Il s’agit de 47 patients : 45 hommes et deux femmes. L’âge moyen est de 57ans. Trente patients sont classés stade IV. Le type histologique est l’adénocarcinome dans 25 cas, le carcinome épidermoïde dans 21 cas et le carcinome à grandes cellules dans un cas. La chimiothérapie de première ligne est un doublet de sel de platine dans tous les cas. Les produits sont la gemcitabine dans 29 cas, pémétrexed dans 10 cas, paclitaxel dans 4 cas et l’étoposide dans 4 cas. Le délai moyen par rapport à la chimiothérapie de première ligne est de 6±5 mois. Le nombre moyen de cures est de 3. Il s’agit d’un doublet de sel de platine dans 21 cas (44,7 %) et d’une monochimiothérapie dans 26 cas (55,3 %). Les produits utilisés en deuxième ligne sont le docétaxel dans 29 cas, pémétrexed dans 7 cas, gemcitabine dans 7 cas et étoposide dans 4 cas. La toxicité hématologique est notée dans 46,8 % des cas et les vomissements dans 30 % des cas. Àprès 3 cures, l’évaluation de la réponse faite chez 22 patients a révélé une réponse partielle chez seulement 6 patients (27,2 %) et une progression dans 16 cas (72,8 %). La médiane de survie est de 16 mois. La survie à 1 an, 2ans, 3ans est respectivement de 67,2, 32,2 et 6,5 %.

Conclusion

La chimiothérapie de deuxième ligne des CBNPC peut donner un bénéfice de survie et une amélioration de la qualité de vie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A113 - janvier 2016 Retour au numéro
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