S'abonner

Atteintes respiratoires des hémopathies malignes - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.204 
A. Àrrad , O. Fikri, H. Sajiai, H. Serhane, S. Àit Batahar, L. Àmro
 Service de pneumologie, CHU Mohammed VI, Labo, PCIM, UCA, FMPM, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les atteintes respiratoires au cours des hémopathies malignes sont fréquentes dont les tableaux radioclinique sont polymorphes.

But du travail

Évaluer le profil épidémiologique, clinique et radiologique des hémopathies malignes avec atteintes thoraciques.

Méthodes

Étude rétrospective incluant les patients ayant une hémopathie maligne confirmée suivis au service de pneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech entre janvier 2013 et juillet 2015.

Résultats

Vingt-sept cas ont été colligé dans l’étude dont 12 femmes (44,4 %) et 15 hommes (55,6 %). La moyenne d’âge de nos patients était de 43,2ans. Le principal signe d’appel révélateur de la maladie était la toux dans 21 cas (77,8 %). La radiographie thoracique standard a montré un élargissement médiastinale dans 17 cas (62,9 %), opacité proximale dans 7 cas (25,9 %), un syndrome interstitiel dans 2 cas (7,4 %), une pleurésie associée dans 4 cas (14,8 %). Les atteintes extra-thoraciques étaient associées dans 23 cas (85,1 %), des adénopathies périphériques étaient retrouvé dans 14 cas (51,8 %), des adénopathies sous-diaphragmatiques étaient retrouvées dans 12 cas (44,4 %), une atteinte médullaire était retrouvée dans 3 cas (11,1 %), une atteinte osseuse dans 3 cas (11,1 %), une atteinte neurologique dans un cas (3,7 %), une atteinte hépatique était retrouvée chez un cas (3,7 %). Les hémopathies malignes retenues dans notre série sont : les lymphomes malins 21 cas (77,8 %), les leucémies 3 cas (11,1 %), les myélomes multiples 3 cas (11,1 %). Le diagnostic a été confirmé par biopsie ganglionnaire dans 12 cas (44,4 %), par biopsie bronchique dans 9 cas (33,4 %), par biopsie pleurale dans 3 cas (11,1 %), myélogramme dans 3 cas (11,1 %).

Conclusion

Il ressort de l’étude que les étiologies des hémopathies malignes sont dominées par les lymphomes malins, l’atteinte ganglionnaire semble la plus fréquente.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A121 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Détermination thoracique des hémopathies malignes
  • M. Lahroussi, H. Jabri, W. El Khattabi, H. Àfif
| Article suivant Article suivant
  • Profil radioclinique des métastases pleuropulmonaires des cancers gynécomamaires chez les femmes
  • H. Moubachir, W. El Khattabi, H. Jabri, H. Àfif