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Les difficultés diagnostiques de la sarcoïdose médiastino-thoracique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.247 
A. Sebbar , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose est une granulomatose systémique du sujet jeune. Elle correspond plus à un syndrome qu’à une véritable maladie car l’agent étiologique n’a pas encore été identifié et les lésions histopathologiques ne sont pas spécifiques.

Méthodes

Étude rétrospective étalée sur 19ans, portant sur 143 cas de sarcoïdose médiastino-pulmonaire colligées au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd.

Résultats

La moyenne d’âge était de 47ans (extrêmes : 24–62 ans) avec nette prédominance féminine. La découverte était fortuite dans 31 %. Le tableau clinique était dominé par la toux dans 58,7 %. Des signes cliniques atypiques étaient relevés notamment la douleur thoracique dans 3 cas, les hémoptysies dans 2 cas et l’altération de l’état général dans 1 cas. À l’imagerie thoracique, l’atteinte était de type I dans 43 %, de type II dans 37 %, de type III dans 15 % et de type IV dans 5 %. Les aspects radiologiques atypiques étaient les adénopathies médiastinales unilatérales calcifiées dans 1 cas, les opacités alvéolaires bilatérales dans 2 cas, les opacités excavées et les images en lâcher de ballons dans 2 cas chacune, la pleurésie, les opacités d’allure tumorale à projection hilaire et un aspect en verre dépoli sur poumon unique dans un cas chacun. Le granulome épithélio-gigantocellulaire sans nécrose caséeuse a été retrouvé dans 82 cas (65 %) notamment par biopsies bronchiques étagées dans 56 % des cas, par biopsies trans-bronchiques dans 30 %, par biopsie labiale dans 20 %, par biopsie cutanée dans 8 % et par biopsie ganglionnaire périphérique dans 9 % des cas. Le diagnostic positif a été retenu sur la conjonction d’arguments radio-cliniques, biologiques et histologiques évocateurs et l’exclusion des autres granulomatoses.

Conclusion

À travers notre étude, nous concluons que le diagnostic de la sarcoïdose, en l’absence d’agent pathogène inducteur connu, restera à l’origine de multiples difficultés diagnostiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A136 - janvier 2016 Retour au numéro
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