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Pneumothorax et tuberculose : aspects cliniques et évolutifs - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.271 
W. Abderrahmani 1, , N. Hammache 1, L. Ihadjadene 1, W. Meguenni 1, A. Hameg 1, A. Fissah 2
1 Service de pneumophtisiologie, Balloua, Tizi-Ouzou, Algérie 
2 Service de pneumophtisiologie, Bab El Oued, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le pneumothorax (PNO) complique le plus souvent une tuberculose pulmonaire cavitaire mais certaines formes peuvent être mécaniques et observées au cours des miliaires ou sur des séquelles fibreuses tardives. Il peut être grave mettant en jeu dans l’immédiat le pronostic vital du patient (insuffisance respiratoire aiguë) et occasionner a long terme un handicap respiratoire (séquelles pleurales).

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective chez 16 patients atteints de pneumothorax tuberculeux ou para-tuberculeux colligés durant une période de 8ans comprise entre le 01 janvier 2007 et le 15 juillet 2015 au service de pneumophtisiologie du CHU de Tizi-Ouzou.

Résultats

Notre population représente 3,04 % de l’ensemble des pneumothorax hospitalisés durant la même période répartis entre 10 cas de PNO infectants et 6 cas de PNO sur séquelles de tuberculose. Quinze de nos patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen est de 39ans (extrêmes : 18 et 58ans). Sept patients étaient diabétiques dont deux cas de diabète inaugural. La moitié étaient fumeurs actifs. Le tableau clinique était celui d’une détresse respiratoire aiguë dans 56 % des cas, et d’un syndrome infectieux dans 44 % des cas. Le pneumothorax révélait une tuberculose pulmonaire prouvée a microscopie positive dans 8 cas (80 %). Tous les cas de PNO infectant ont répondu à une chimiothérapie antituberculeuse de première ligne. Douze patients ont bénéficié d’un drainage thoracique (soit 75 %) suivi d’une kinésithérapie respiratoire dans 43,75 % des cas. Trente et un pour cent des cas ont nécessité un drainage de plus de 3 mois. Quatre cas se sont compliqués de pachypleurite dont un cas de fibrothorax. Trois PNO se sont surinfectés dont 1 cas de fistulisation bronchique.

Conclusion

Le pneumothorax était souvent en rapport avec une tuberculose cavitaire active : seul le diagnostic et la prise en charge thérapeutique précoce des cas de tuberculose pulmonaire permettent de prévenir ces formes compliquées de pneumothorax.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A144 - janvier 2016 Retour au numéro
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