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Les effets secondaires majeurs des anti-tuberculeux - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.283 
H. Kwas , E. Guermazi, I. Zendah, A. Khattab, I. Khouaja, H. Ghédira
 Service de pneumologie I, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La chimiothérapie antituberculeuse est susceptible de provoquer un certain nombre d’effets secondaires majeurs imposant l’arrêt du traitement et le plus souvent l’hospitalisation. Le but de notre travail est de déterminer les effets secondaires majeurs des antituberculeux et les modalités de leur prise en charge.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 53 patients hospitalisés dans notre service pour une tuberculose pulmonaire. Seuls les patients ayant développé des effets indésirables majeurs secondaires aux antituberculeux ont été inclus.

Résultats

Il s’agit de 20 hommes et 2 femmes d’âge moyen de 36ans (18 à 75ans). Trois patients étaient des insuffisants rénaux et un patient avait une hépatite B chronique. Aucun patient n’avait des antécédents d’allergie médicamenteuse. L’indication du traitement antituberculeux était une tuberculose pulmonaire chez tous les patients. Les effets secondaires graves retrouvés étaient : une cytolyse hépatique dans 11cas, une insuffisance rénale dans 4 cas, une hépatite fulminate dans 2 cas, des lésions cutanés généralisées dans 2 cas, un Dress syndrome dans 1 cas, un syndrome pyramidal dans 1 cas et une hématémèse dans 1 cas. La conduite thérapeutique chez tous les patients était l’hospitalisation avec arrêt immédiat du traitement. L’identification du médicament responsable était réalisée par la réintroduction à des doses progressives des anti-bacillaires. Les médicaments les plus incriminés étaient la rifampicine et la pyrazinamide. Le médicament responsable était arrêté définitivement dans 11 cas. Pour les hépatites fulminantes, le décès est survenu chez les 2 patients malgré l’arrêt du traitement.

Conclusion

Les effets secondaires majeurs des antituberculeux demeurent graves dans certains cas et peuvent être fatales d’où la nécessité d’une prise en charge rapide et adéquate.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A148-A149 - janvier 2016 Retour au numéro
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